Publié dans Politique

Taolagnaro - Un colloque régional pour résoudre les problèmes du Grand Sud

Publié le vendredi, 11 juin 2021

Comme annoncé, le colloque régional pour l' « Emergence du Sud de Madagascar » a démarré hier à Taolagnaro, dans la Région Anôsy sous la houlette du Président de la République, Andry Rajoelina. Prévue s'étendre sur deux jours, cette concertation régionale se penchera sur les différents projets de développement qui devront être mis en œuvre dans cette partie de la Grande île.

Les participants sont composés des représentants des habitants, des élus locaux dans les Régions Anôsy et Androy, les membres du Gouvernement  ainsi que le Premier ministre, Christian Ntsay. La famine et la malnutrition, le phénomène d'insécurité dû aux dahalo, le manque voire l'absence d'accès à l'eau potable sont autant de problèmes qui affectent le Grand Sud. Les deux journées de réunion depuis hier devront ainsi accoucher de solutions concrètes pour endiguer ces problèmes.

Dès l'ouverture officielle du colloque, le Président a été clair par rapport à ses attentes à l'issue de cette concertation. « Nous avons besoin de définir des solutions concrètes, il n'y a pas de place pour les discours improvisés. », a - t - il déclaré à l'attention des participants. Ce rendez - vous sera l'occasion de faire l'inventaire des infrastructures qui existent et qui doivent encore être mises en place dans le Sud (comme les barrages, les forages d'eau, etc.) afin d'en finir avec la famine.

Le Président veut du concret

« Nous allons faire des cartographies et déterminer de manière précise les budgets dont nous aurions besoin pour l'exécution des différents projets tout en discutant des atouts et des difficultés dans la région.», a déclaré le Chef de l'Etat malagasy. Lesdits projets concernent plusieurs domaines comme la nutrition, la sécurité, l'éducation, etc. A titre de solutions, le Président évoque notamment la possibilité d'approvisionnement en eau potable pour 100 000 personnes par jour, la promotion des activités d'agriculture et d'élevage, entre autres. Parmi les interventions qui ont marqué cette première journée figurent, par exemple, celle du député Jean Michel Henri, élu à Ambovombe qui a notamment retracé l'histoire de l'insécurité dans le Sud et ce depuis l'époque coloniale. Pour sa part, le ministre de l'Eau, l'Assainissement et l'Hygiène, Voahary Rakotovelomanantsoa a exposé les perspectives relatives aux actions à entreprendre : la construction ou la reconversion de points d'eau, le renforcement du pipeline Ampotaka - Tsihombe, la mise en place de forages à gros débit pour les activités d'agriculture et d'élevage, etc.

De nombreuses résolutions concrètes et réalisables sont attendues au terme de cette concertation régionale dans la capitale de la Région Anôsy.

La Rédaction

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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