Publié dans Politique

Examen du CEPE - Une évaluation finale avant la session officielle

Publié le mardi, 15 juin 2021

Une occasion d’évaluer les candidats qui vont passer leur premier examen officiel. Des milliers de candidats, issus de diverses circonscriptions scolaires (CISCO), ont passé hier à leur « CEPE blanc ». Il s’agit du second examen blanc, du moins pour les CISCO d’Antananarivo ville et d’Antananarivo Avaradrano, puisque le premier s’est tenu à la fin mai dernier.

« Le taux de réussite a tourné autour de 72% durant le premier examen blanc du CEPE. Les résultats sont plus ou moins passables par rapport aux résultats officiels en 2020, soit 80% de réussite. Nous avons ensuite passé aux évaluations afin de combler les failles, avant de tenir cette seconde session », lance Dera Rakotomalala, chef de ladite CISCO. « La session s’est bien déroulée, sans incidents majeurs. Nous avons passé aux dépouillements dès la fin d’après-midi même, avant de faire les analyses des résultats », ajoute Lalaina Ramananantony, chef CISCO de Tanà-ville. Pour sa part, le second CEPE blanc pour les candidats inscrits dans la CISCO d’Antananarivo Atsimondrano se fera la semaine prochaine. « 69% des candidats ont obtenu la moyenne durant le premier examen blanc. Nous nous attendions à ce que ce taux de réussite s’améliore lors de la prochaine session, notamment après les corrections et mises au point effectuées », lance Arsène Ramananjatovo, chef CISCO d’Atsimondrano.

Chaque CISCO a son propre calendrier et planning pour l’organisation des examens blancs, surtout ceux du CEPE et du BEPC. Pour la Direction régionale de l’éducation d’Analamanga, 50% des CISCO ont déjà pu faire leur CEPE blanc, à en croire Tinaina Edinah Andrianarison, directeur des examens auprès du ministère de l’Education nationale. Ce responsable encourage les autres circonscriptions à le faire dans les jours qui viennent, afin que les candidats puissent mieux se préparer à la session officielle. Faut-il rappeler que 546 365 candidats sont en lice pour l’examen du CEPE de cette année. La session y afférente se tiendra le 6 juillet prochain.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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