Publié dans Politique

Litige foncier à Antanandrano - Mise au point du ministre de la Justice

Publié le dimanche, 04 juillet 2021


Le face- à- face entre les députés et les membres du Gouvernement a permis de savoir un peu plus sur les sujets brûlants du pays ou d’une localité. C’est le cas, par exemple, du litige foncier à Antanandrano qui a refait surface ces derniers jours et opposant une société malagasy en l’occurrence TELMA et des soi-disant propriétaires du terrain. Le député Raholdina a interpellé le ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo, pour donner ses versions de fait dans cette affaire toujours pendante au Tribunal. Dans sa réponse, le ministre a confirmé les dires du parlementaire sur l’existence de ce dossier auprès du Tribunal et a préconisé à tous d’attendre le verdict.
Toutefois, face à la polémique naissante à Antanandrano, le ministre Johnny Richard Andriamahefarivo a tenu à rappeler à tous l’historique de ce terrain d’une dizaine d’hectares dont certaines personnes affirment être les propriétaires ou plutôt leurs descendants. « Ce terrain a été exproprié aux propriétaires en 1953 pour cause d’utilité publique et remis à une société qu’est la STIMAD. Un décret dans ce sens a été pris et publié dans le journal officiel de l’époque. Jusqu’à ce jour, aucun décret ne l’a abrogé, ce qui veut dire que l’expropriation, pour cause d’utilité publique, reste en vigueur, en se référant à l’explication du ministre de la Justice. Celui-ci a retracé un peu l’histoire en précisant que la STIMAD a été absorbée par Telecom Malagasy devenue à l’issue de la privatisation TELMA. De cette explication, ce terrain devrait ainsi appartenir à cette dernière bien que des héritiers des propriétaires expropriés en 2004 reviennent en charge pour récupérer le terrain. A toutes les étapes, le représentant de ces héritiers a perdu devant TELMA. Mais entretemps, le représentant, par on ne sait quelle magie, a obtenu des titres auprès du service des domaines. Il s’agit ni plus ni moins que des faux et des têtes ont été placées sous mandat de dépôt pour usage de faux, précise le Garde des sceaux. Lui qui exhorte chacun à accepter la décision de la Justice et d’user à bon escient les recours en cas d’insatisfaction. A l’instar des autres ministres malmenés par des parlementaires lors du face- à- face, Johnny Richard Andriamahefarivo a lui aussi adressé une pique à l’endroit de ses vis-à-vis en martelant que si la loi leur parait désuète, c’est leur rôle de la changer. Mais tant qu’elle est en vigueur, les magistrats ne font que l’appliquer.
La rédaction

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff