Publié dans Politique

Preuves accablantes contre Paul R. et consorts - « Madagascar Oil » confirme le projet de coup d’Etat

Publié le lundi, 26 juillet 2021


Nouveau rebondissement dans l’affaire de coup d’Etat et d’élimination physique du Président Andry Rajoelina. Près d’une semaine après l’arrestation du ressortissant franco – malagasy Paul Rafanoharana et de ses compères considérés comme principaux suspects dans cette affaire, la société Madagascar Oil S.A. et son actionnaire majoritaire « Benchmark Group » est sortie de son silence hier. Dans un communiqué signé des mains des responsables des deux sociétés et diffusé à la presse hier, ladite société affirme avoir « pris connaissance des récents évènements regrettables survenus à Madagascar et souhaitent en premier lieu apporter tout leur soutien au Président de la République et à l’Etat malgache ». En outre, le même communiqué révèle d’autres détails accablants qui confirment le projet ignoble fomenté par les individus cités plus haut.
En effet, à en croire ce document, Benchmark Group a confirmé le 24 juillet 2021 à Madagascar Oil qu’il a reçu un email du citoyen franco – malagasy Paul Rafanoharana « sollicitant un financement à hauteur de 10 millions d’Euros à des fins de déstabilisation politique ». En, revanche, la direction générale du groupe en question n’aurait pas donné de suite à cette sollicitation « au vu du caractère choquant et surprenant de cette demande ». Les deux sociétés partenaires affirment imposer le plus haut niveau de conformité et d’éthique à l’ensemble de leurs employés et considèrent, selon leurs dires, comme inacceptables d’éventuelles dérives à ces principes fondamentaux.
Des extraits de correspondances
Enfin, Madagascar Oil et Benchmark Group « condamnent fortement toute action visant à porter atteinte à la sûreté d’un Etat démocratiquement élu et réitèrent leur plein soutien à l’Etat malagasy, et leur volonté de participer au développement économique du pays, dans le respect total de ses lois et de l’Etat de droit qui prévaut dans le pays ». Pour l’instant, seule la Justice pourra déterminer l’implication de ladite société dans cette affaire.
Des extraits de correspondances publiés par certains médias en ligne entre le principal suspect et le responsable du Benchmark Group révèlent également les affirmations à peine voilées du dénommé Paul R. dans sa tentative de coup d’Etat et d’attentat à la vie du Président de la République. Il parle d’un « devoir d’agir » et d’un projet de « renverser (…) un régime autocratique et quasi – dictatorial ».
Au cours d’une intervention sur la chaîne France24 la semaine dernière, Patrick Rajoelina, conseiller du Président de la République, avait déjà parlé de preuves accablantes face à une journaliste un peu trop sur la défensive de la chaîne française. Aujourd’hui, ces nouveaux éléments à charge risquent d’enfoncer davantage les suspects et s’ajoutent aux autres preuves déjà trouvées au domicile de Paul R. lors de son arrestation le 20 juillet dernier, notamment un pactole de plus d’un milliard d’Ariary, l’équivalent de 250 000 Euros ainsi qu’un fusil. Affaire à suivre !
La Rédaction

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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