Publié dans Politique

Menaces intérieures et extérieures - Les Forces armées derrière le Président

Publié le vendredi, 30 juillet 2021


Les derniers évènements de ces derniers jours liés au projet d’attentat, bien que déjoué, contre le Président de la République Andry Rajoelina met en cause la sécurité de l’homme fort du pays mais également celle du pays tout entier. En effet, s’en prendre au magistrat suprême du  pays revient à s’attaquer au pays entier et à sa souveraineté. Hier, la cérémonie de sortie officielle de la nouvelle promotion de l’ACMIL à Antsirabe fut l’occasion pour les Forces armées de rassurer le Chef de l’Etat.
« Face à la situation qui prévaut aujourd’hui, l’Armée se range derrière vous pour vous protéger en tant que Chef suprême des Forces armées et protéger la souveraineté de notre pays. Nous sommes disposés à vous protéger contre toutes les menaces et les ennemis aussi bien venant de l'intérieur que de l'extérieur. Cela constitue notre raison d’être et notre principale mission », a déclaré le ministre de la Défense nationale, le Général de corps d'armée, Léon Jean Richard Rakotonirina. Le numéro un de l'Armée malagasy a réitéré ses vives condamnations contre toutes tentatives de déstabilisation et soutient la volonté de la Grande Muette à accomplir son devoir dans la défense de la Nation et de la population.
Appel à la prise de responsabilités
Pour sa part, le Président Andry Rajoelina, Chef Suprême des Forces armées a rappelé les valeurs et principes qui doivent guider les membres des Forces armées. Il n’a pas manqué de souligner le caractère sacré de l’engagement militaire qui est lourd de sens et de responsabilités. Cela implique également un serment pour servir la Nation et la Patrie. « La situation qui prévaut sur la scène internationale est en constante évolution tout autant que les défis que doivent relever l'Armée. Vous devez prendre vos responsabilités face à ce qui pourrait menacer la souveraineté nationale et la sécurité de la Nation », a ajouté le Chef de l'Etat. Un message qui ne semble pas anodin car décrit parfaitement le contexte actuel.
Rappelons qu’outre le projet d’élimination physique du Président, les présumés cerveaux de la mission avaient également prévu de perpétrer un coup d’Etat contre le régime actuel. Comme nous l’avions déjà relaté dans nos colonnes, les correspondances du dénommé Paul Rafanoharana au Benchmark Group, partenaire de Madagascar Oil faisaient clairement état de ses projets de déstabilisation politique. Par ailleurs, les initiateurs de ce projet effroyable voulaient également fragiliser les Forces armées en incluant des éléments de presque tous les rangs au sein de la Gendarmerie et de l’Armée dans leur manœuvre. Rappelons que jusqu’ici, 11 agents de la Gendarmerie dont quatre éléments d’élite du GSIS ou Groupe de sécurité et d’interventions spéciales, ainsi que des Généraux ont été auditionnés pour leur implication dans cette affaire.
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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