Publié dans Politique

Session extraordinaire du Parlement - Les 490 millions de dollars de la Banque mondiale à l’ordre du jour

Publié le lundi, 02 août 2021

La session parlementaire extraordinaire ouvre ses portes ce jour. La ratification des 4 conventions de partenariat, signées il y a une quinzaine de jours au palais d’Etat d’Iavoloha, sera à l’ordre du jour de cette session. En effet, sitôt la cérémonie de signature de l’accord de financement à hauteur de 490 millions de dollars entre la Banque mondiale et l’Etat malagasy effectuée dans la matinée du 21 juillet dernier, le décret de convocation des deux Chambres du Parlement a été pris en Conseil des ministres dans l’après – midi.

L’objectif est de donner un cadre légal à ces conventions et à l’utilisation des financements obtenus. En d’autres termes, ladite session permettra aux parlementaires de prendre une décision permettant une adoption par voie législative de cet accord de financement ainsi qu’une ratification des conventions dans ce sens.

Pour rappel, le partenariat acte un soutien financier de 490 millions de dollars et s’inscrit dans un engagement plus global de la Banque mondiale auprès de Madagascar au titre de l’année fiscale 2021, à hauteur d’un milliard de dollars. Il marque une avancée d’envergure pour le développement économique de l’île dans les domaines de la santé, de l’infrastructure, de l’agriculture et de la transformation économique. Mises à part les questions inscrites à l’ordre du jour, certains sujets d’actualités pourraient être discutés au niveau des deux Chambres du Parlement.

Ouverture en mode virtuelle

L'ouverture officielle de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale est prévue se tenir en mode virtuel ce jour à 11 heures. Comme lors de la session ordinaire, il est possible de suivre toutes les séances plénières en direct sur la page facebook Antenimierampirenena. Au niveau du Sénat, la cérémonie d’ouverture officielle doit se tenir vers 15 heures sauf changement dans le programme. Les séances au Palais de verre d’Anosikely sont prévues avoir lieu en présentiel comme durant la dernière session ordinaire. La Constitution dispose pour rappel que le Parlement se réunit en session extraordinaire, sur un ordre du jour déterminé, par décret du Président de la République pris en Conseil des ministres, soit à l'initiative du Premier ministre, soit à la demande de la majorité absolue des membres composant

l'Assemblée nationale. La durée de la session ne peut excéder douze jours. Toutefois, un décret de clôture intervient dès que l'Assemblée nationale a épuisé l'ordre du jour pour lequel elle a été convoquée.

Cette session extraordinaire du Parlement se tient à seulement un mois après la clôture de la clôture de la première session ordinaire des deux Chambres le 2 juillet dernier. Outre l’accord de financement avec la Banque mondiale, d’autres sujets comme la question relative au fonds souverain seront également insérés à l’ordre du jour au cours de cette session extraordinaire.

La Rédaction

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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