Publié dans Politique

Formation d’un Gouvernement politique - Nouveau son de cloche de Christine Razanamahasoa

Publié le mardi, 03 août 2021


Un gage de stabilité. Tel est l’argument avancé par les députés élus sous les couleurs de l’IRD (Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina) pour insister sur la nécessité d’un remaniement au niveau du Gouvernement. « Il serait plus judicieux que des membres de l’Assemblée nationale puissent intégrer l’Exécutif afin d’assurer plus d’équilibre », a souligné la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa dans son discours hier lors de la cérémonie – en mode virtuel – d’ouverture officielle de la session extraordinaire du Parlement. Elle demande ainsi ouvertement la mise en place d’un Gouvernement politique. Concernant l’ordre du jour de cette session qui porte essentiellement sur l’accord de financement à hauteur de 490 millions d’ariary de la Banque mondiale, le numéro un de Tsimbazaza a appelé à une utilisation de ces fonds en toute transparence et avec des impacts concrets sur la population.
Pour en revenir à la question de remaniement du Gouvernement, la présidente du perchoir de Tsimbazaza fait ainsi résonner un nouveau son de cloche à l’attention du Président de la République à qui revient la prérogative de remercier des ministres pour en nommer d’autres. D’ailleurs, elle n’est pas la première à formuler ce souhait chez la plate – forme IRD.
Tension
En effet, le député Naivo Raholdina avait déjà martelé la même remarque au cours de ses interventions médiatiques. Ce parlementaire qui a eu des accrocs virulents avec un membre du Gouvernement sur des affaires judiciaires liées aux litiges fonciers, entre autres, lors du dernier face à face avec l’équipe gouvernementale au mois de juillet dernier. Ce même député qui n’hésite d’ailleurs pas à déclarer au grand jour une guerre ouverte contre le ministre en question. « Il est temps de donner la place aux « mpitolona » pour intégrer le Gouvernement » avait– il expressément suggéré.
Depuis plusieurs jours, le bruit d’un remaniement imminent se murmure avec insistance au sein de l’état – major politique. Aux dernières nouvelles, cette recomposition de l’équipe gouvernementale semble utile et nécessaire. Depuis le mois de juillet dernier, le Président Andry Rajoelina a entamé la seconde moitié de son quinquennat. Il s’agit donc d’une période-clé durant laquelle, le Chef de l’Etat et l’ensemble de l’Exécutif doivent enclencher la vitesse supérieure en vue de la concrétisation de tous les « Velirano », d’une part. Et d’autre part, l’heure devrait déjà être à la préparation de la prochaine échéance présidentielle de 2023. Un rendez – vous important pour le Chef de l’Etat qui pourrait encore briguer un second mandat à la magistrature suprême du pays.
La Rédaction

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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