Publié dans Politique

41ème Sommet de la SADC - Engagements pour la paix et la stabilité politique

Publié le mardi, 17 août 2021


Le Bingu Wa Mutharika International Convention Center, sis à Lilongwe, Capitale du Malawi a accueilli hier le 41ème Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement rassemblés au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Présente en terre malawite depuis dimanche soir, la délégation malagasy dirigée par le Président de la République Andry Rajoelina a participé à cette réunion de haut niveau.
Le constat des dirigeants africains, réunis à cette occasion, a été sans appel quant à l’impact de la Covid- 19 : une pandémie dévastatrice pour l’économie de chaque pays membre. Une économie qui peine encore à prendre de l’envol car elle vient de se mettre sur les rails du développement. D’ailleurs, Madagascar n’y fait pas exception vu le contexte économique morose auquel les opérateurs font face. Ce fut donc l’occasion pour les Chefs d’Etat de faire part de leur volonté commune de relever leur pays respectif et se sont engagés à tout mettre en œuvre pour l’instauration de la paix et la stabilité politique. Pour ce faire, tous se sont accordés sur le fait qu’une alternance démocratique est le meilleur moyen pour atteindre ces objectifs.
Passation de fanion
La passation de pouvoir entre le Président du Mozambique Filipe Nyusi et le Président malawite Lazarus Chakwera, qui assurera désormais la présidence de la SADC pendant un mandat d’un an, constitue également un des évènements marquants de ce sommet régional. Pour sa part, la Secrétaire exécutif, Dr Stergomena Lawrence Tax a fait ses adieux aux membres de la SADC, et ce, après avoir occupé ce poste pendant huit longues années.
La mise en œuvre du Plan stratégique indicatif de développement régional (RISDP 2020 – 2030), l’évolution de la réalisation de la feuille de route de la SADC dans le domaine de l’industrie ainsi que la présentation du rapport d’activités du comité en charge des finances et celui en charge des ressources humaines et de l’administration ont été les sujets à l’ordre du jour au cours de cette rencontre.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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