Publié dans Politique

Incendie à la Gendarmerie de Ranomafana - Les citoyens à la rescousse

Publié le mercredi, 18 août 2021

Les locaux de la compagnie de Gendarmerie de Ranomafana avaient été le théâtre d'un incendie aux lourdes conséquences matérielles, vers le milieu de la matinée, hier. Deux logements en contre-plaqués avaient été complètement détruits ainsi que les mobiliers qui se trouvaient à l'intérieur. Les locataires n'ont presque plus rien.

Mais ce fut plutôt la mobilisation des citoyens, pour venir à la rescousse des gendarmes, qui constitue les faits marquants de ce sinistre. « Tous les habitants de Ranomafana, si l'on peut l'exprimer ainsi, se sont mobilisés pour aider les gendarmes. Conscients du danger que cet incendie représente, ils sont venus prêter main-forte aux éléments de laGendarmerie afin d'éteindre les flammes », confie le commandant de brigade local.

Comme nous l'avons indiqué plus haut, deux habitations appartenant à des familles de gendarmes résidant dans cette compagnie ont été réduites en cendres, malgré les tentatives des sauveteurs pour éteindre le feu. Les locataires furent absents des lieux au moment des faits. Par ailleurs, quatre autres constructions voisines ont été également endommagées.

« Puisqu'il fallait agir très vite afin d'évacuer les meubles et autres objets, l'action et la précipitation des auveteursont occasionné quelques dégâts sur ces maisons », continue notre interlocuteur.

Quant à la cause du sinistre, la thèse d'un court-circuit serait la plus plausible. « Oui, on peut dire que c'est un accident à situer au niveau des installations électriques dans l'une des maisons. Puis rapidement, les flammes se sont développées pour toucher la construction voisine. S'il n'y avait donc pas les efforts conjugués des gendarmes de la compagnie et des citoyens pour repousser les flammes, ce serait encore pire », reconnait notre interlocuteur.

Il a fallu une heure et demie de lutte avant que les gendarmes et riverains puissent finalement crier victoire. Une victoire puisque les quatre autres habitations ont été finalement épargnées. Sitôt informée, la grande famille de la Gendarmerie n'a pas croisé non plus les bras. Elle était déjà accourue aux chevets des sinistrés. De même, tous les partenaires de la Gendarmerie ont agi dans le même sens.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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