Cette réouverture pourrait être restreinte ou partielle. Tout dépendra de l’évolution de la situation sanitaire prédominant dans le pays mais aussi du pays d’origine des voyageurs. Ces ateliers de travail sont une suite logique de cette annonce. Dans tous les cas, les opérateurs se réjouissent déjà de cette démarche.
« Nous sommes ravis d’être consultés avant toute prise de décision, sachant qu’elle est particulièrement importante notamment pour la relance économique du pays. D’ailleurs, les opérateurs ont été tous représentés durant les différentes réunions de travail qui ont précédé. Cependant, nous espérons que ces réunions aboutiront sur quelque chose de vraiment concret. En effet, des rencontres du même genre ont été déjà organisées auparavant mais ont été classées sans suite. Nous attendons alors beaucoup de ces échanges », soutient un des opérateurs. En tout cas, en attendant la décision finale, le secteur privé s’active déjà et prend les mesures nécessaires et adaptées pour accompagner les initiatives déjà mises en place par l’Etat. « Suivant les directives du Chef d’Etat par exemple, tous nos collaborateurs travaillant dans le domaine du tourisme se sont tous déjà fait vacciner, pour la majorité. Si les frontières réouvrent, nous serons en effet exposés au premier plan c’est pourquoi il est important mais aussi normal que l’on se protège », rajoute cet opérateur. D’après les statistiques, le secteur du tourisme enregistre le taux de vaccination le plus élevé en comparaison aux autres secteurs d’activité.
D’autre part, la fermeté des établissements hôteliers, sur la prise en charge des ressortissants malagasy de retour au pays dont le confinement de cinq jours est obligatoire, témoigne déjà de la volonté des opérateurs à se soumettre à toutes les conditions imposées par les autorités. L’objectif étant d’ouvrir les frontières pour de bon, et non une réouverture pour ensuite la refermer après quatre mois à cause d’un rebond épidémique. La décision finale est ainsi fortement attendue.
Rova Randria