Publié dans Politique

Lignes téléphériques à Tanà - Un projet ambitieux qui fédère les partenaires

Publié le lundi, 20 septembre 2021


La concrétisation du projet d’installation de lignes téléphériques dans la Capitale avance à grande vitesse. Promis par le Président Andry Rajoelina dès le début de son mandat, ce projet verra le jour d’ici peu avec la mise en place de deux lignes. La ligne Jaune reliant Anosy, Andohalo, Ambanidia, Ankatso et la ligne Orange reliant Anosy, Ambohijatovo, Analakely, Soarano, Antanimena, Ankorondrano, Ivandry, Ambatobe.
La signature d’un accord gouvernemental entre l’Etat malagasy et le Trésor public français s’est tenue ce 20 septembre 2021 au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à Paris et porte sur la mise en œuvre dudit projet ainsi que du projet « Mandraka III ». Une signature actée par Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Économie et des Finances de Madagascar et de Franck Riester, ministre délégué auprès du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en présence du Président de la République Andry Rajoelina. Au cours de la cérémonie de signatures, les partenaires français n’ont pas caché leur vif intérêt pour ce projet ambitieux. Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères parle d’une vitrine pour la coopération franco – malagasy. « Une vitrine de notre capacité à apporter une relation concrète aux enjeux du développement urbain à Tanà avec 12 km de desserte qui permettra un gain de temps de plus de 80 000 personnes par jour. »

Impact environnemental
Les entreprises Poma et Colas seront en charge de l’exécution du projet. « Ce gros projet s’inscrit dans la volonté du Président de doter le pays d’infrastructures modernes. Un projet qui a beaucoup de sens et qui aura beaucoup d’impact sur l’environnement. Nous sommes fiers de participer et hâte de démarrer », a déclaré le représentant de la société Colas. L’amélioration du transport urbain constitue un enjeu majeur auquel font face les grandes agglomérations du monde et Madagascar n’y échappe pas. D’où l’initiative du Président Andry Rajoelina pour ce projet d’installation d’un réseau de transport par câble ou téléphérique à Antananarivo et dont le coût de mise en œuvre est estimé à 151.852.769 euros.
La récente ouverture de la Rocade d’Iarivo a permis la fluidification du trafic interurbain en provenance et à destination de la Capitale. A cette infrastructure routière s’ajoutera la prochaine mise en place d’un réseau de transport par câble qui facilitera la mobilité de la population urbaine et décongestionner les grands trafics routiers.
Le second projet au centre de cet accord concerne l’extension de la Centrale Hydroélectrique de Mandraka III. Le projet vise à augmenter le taux d’électrification qui devra passer de 15% à 50% d’ici 2023. La promotion de la production d’énergie renouvelable est également escomptée. Le coût de réalisation de ce projet d’envergure est, quant à lui, estimée à hauteur de 47.829.530 euros.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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