Publié dans Politique

Affaire Eddy Bois de Rose - Les résultats du déferrement attendus !

Publié le lundi, 11 octobre 2021

Le Professeur Auberlin Rakototiana et le Docteur Jean Marie Rakotosamimanana, déférés dans le cadre de l’affaire de tentative d’évasion du détenu Eddy Maminiriana connu sous le nom d’Eddy Bois de Rose, hospitalisé dans le service Urologique au Centre Hospitalier Universitaire- Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), sont toujours auditionnés.

Ayant commencé hier en fin de l’après-midi, le déferrement au Parquet de ces individus ainsi que dudit prisonnier sans oublier les quatre agents pénitentiaires n’a toujours pas donné de résultat et va encore se poursuivre ce jour. Relâchés, samedi dernier, les deux médecins ont été placés en garde vue à la Police de contrôle et de surveillance du territoire à Anosy au côté de ces autres individus. Ils sont suspectés d’être complices de la disparition d’Eddy bois de rose de sa chambre d’hôpital, lors d’une contrôle inopinée. Faut-il rappeler que le détenu y est hospitalisé depuis des mois sous surveillance pénitentiaire pour des troubles neurologiques. Pourtant, des informations indiquant qu’il circule librement dans la nature sont parvenues au tribunal qui l’a placé derrière les barreaux de la maison de force de Tsiafahy, dans le cadre de trafic de bois de rose. Et l’a condamné en décembre 2019, à cinq ans de prison ferme et d’une amende de deux milliards d’ariary. Lors d’une visite imprévue donc, les éléments envoyés par le tribunal n’a rencontré que les deux gardes dans sa chambre d’hôpital. Le détenu en question se trouvait dans le parking dudit établissement hospitalier. Selon le directeur général de l'administration pénitentiaire (DGAP), Ranaivo Andriamaroahina Tovonjanahary, même si Eddy Bois de rose a été retrouvé quelques instants après l’arrivée des contrôleurs, il a été amené par la Police avec ses gardes ainsi que les médecins concernés au poste de police. « Les rapports médicaux qui ont été envoyés par les médecins indiquent que le détenu est atteint d’un grave maladie. Il est plus précisément affecté par un problème pulmonaire requérant l’utilisation en permanence d’oxygène. Quatre agents pénitentiaires font ainsi une rotation par jour afin d’assurer sa garde à l’hôpital tout au long du traitement. Certes, si un détenu est amené à être hospitalisé, le soin revient aux médecins tandis que ses gardes sont du ressort de l’administration pénitentiaire de Tsiafahy. Mais seules les enquêtes révèleront si le prisonnier a bien tenté de s’évader ou pas », a souligné le DGAP. Pour les médecins, leurs explications sont claires, leur rôle consiste à soigner les patients quels qu'ils soient. Par contre, les entrevues avec les gardes ont permis de savoir qu’ils sont habitués aux petites escapades de leur prisonnier. Ils ne se sont pas ainsi inquiétés de cette sortie sans accompagnateur. Affaire à suivre.

La Rédaction

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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