Publié dans Politique

Gouverneur de Betsiboka - La lutte contre le grand banditisme érigée en priorité

Publié le dimanche, 17 octobre 2021

Jean Roger Randrianjafinindrina est un homme pressé. Nommé lors du dernier Conseil des ministres, le gouverneur de Betsiboka est déjà au charbon pour la population de sa Région. L’adjectif « vite » lui sert de credo. Le dernier nommé des gouverneurs, en fin de semaine dernière, a annoncé vouloir agir au plus vite pour combattre le grand banditisme dans son gouvernorat.

Un domaine qu’il s’est fixé comme prioritaire à côté de la réalisation d’infrastructures publiques et la mise en œuvre des Velirano du Chef de la République. « Aucun développement ne sera possible sans sécurité », indique le gouverneur de Betsiboka devant la presse. Il annonce ainsi des entretiens à venir avec les responsables à tous les échelons pour discuter de la stratégie à mettre en place pour lutter contre cette insécurité. Une lutte pour laquelle l’ancien chef de cette Région sous la transition, appelle d’ores et déjà la collaboration de toute la population de Betsiboka.

Parlant des sujets d’actualité brûlants, Jean Roger Randrianjafinindrina s’est fait le porte-parole des desiderata de la population de la Région concernant la société d’Etat d’exploitation de chrome implantée à Tsaratanàna, un des Districts composant de Betsiboka. « Ce ne sont pas seulement les employés qui souffrent lorsque cette société ne tourne pas », regrette le gouverneur. Et lui de souligner que la société bénéficie également à la population locale et surtout celle de la Commune de Brieville. C’est la Région et tout Madagascar qui bénéficient également des rentrées de devises permises grâce à cette société, indique-t-il. Le numéro un du gouvernorat de Betsiboka réitère ainsi les demandes déjà formulées par les employés de ce « poumon » de la Région. Les minerais déjà extraits devraient être exportés et les employés devraient être réintégrés pour faire tourner la société, estime le gouverneur en s’adressant au ministère de tutelle. Lui qui indique en outre que la fermeture de cette société participe à la hausse du taux de chômage, ce qui concourt à la hausse du taux de l’insécurité dans sa Région.

Recueillis par L.A.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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