Publié dans Politique

Lutte contre les trafics de ressources - Le ministre des Transports rappelé à l'ordre !

Publié le mercredi, 20 octobre 2021

Au lendemain de la saisie de pierres précieuses d'une valeur de 500 000 dollars, à l'aéroport international d'Ivato, avant - hier, l'étau se resserre autour du ministère des Transports. En effet, malgré la fermeture des frontières aériennes, certains vols internationaux qui transportent des passagers à leur bord font office d'exception. Si les sorties du territoire ne sont pas interdites comme pour les vols de rapatriement, les déplacements sous forme d'aller et retour sont toutefois conditionnés.  C'est par exemple le cas des vols spéciaux pour les athlètes et sportifs malagasy qui doivent participer à des compétitions internationales.

 

A en croire des sources bien informées, le secrétaire général de la Présidence a adressé une lettre en guise de rappel et d'interpellation à l'endroit du ministre des Transports Tinoka Roberto, hier. Dans ladite lettre, le SGP aurait clairement rappelé que « nous vous demandons de vous assurer que pour tous les vols internationaux transportant des passagers, et ce jusqu'à nouvel ordre, ces derniers doivent expressément recevoir les autorisations conjointes de Son Excellence  Monsieur le Président de la République et de Monsieur le Premier ministre ». Ce responsable au niveau de la Présidence souligne que cette mesure vise à « s'assurer de lutter efficacement contre les trafics illicites de ressources minérales et de devises qui minent notre économie ».

Pour un contrôle renforcé des mouvements aériens

Par la même occasion, le ministre des Transports a été sommé de « prendre toutes les mesures et les actions idoines avec les parties impliquées dans le contrôle et la sécurisation de nos frontières afin de sécuriser les mouvements aériens auprès des aéroports ».

Pour rappel, la douane malagasy a déjoué une tentative de trafic illicite de pierres précieuses dans la soirée de mardi. Un ressortissant Sri-Lankais est mis en cause dans cette affaire. Cet étranger allait embarquer sur un vol de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines pour s'envoler vers Addis-Abeba, capitale éthiopienne, selon le secrétaire d'Etat auprès de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie au moment de l'interpellation. Toujours d'après la même source, l'homme comptait, au final, rallier son pays d'origine avec les pierres précieuses qu'il a masquées à l'aide d'une fausse déclaration. Grâce à des renseignements, les agents de la Douane malagasy ont procédé à des vérifications renforcées auprès des passagers à l'aéroport d'Ivato. Une disposition qui a porté ses fruits car ayant permis de démanteler cette tentative d'infraction douanière. Etant donné les circonstances de cette interpellation, il est donc évident que la fermeture de frontières est loin de dissuader les trafiquants.

La Rédaction

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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