D'après des journaux de l'hexagone, « l'homme a demandé à son escorte d'aller aux toilettes de l'aéroport. Il est accompagné jusqu'à la porte, mais pas surveillé à l'intérieur des toilettes. C'est à ce moment-là qu'il a tenté de s'automutiler en s'infligeant une blessure au niveau du cou ». Il s'agit ni plus ni moins qu'une tentative pour éviter son extradition et non d'un suicide. Les autorités malagasy, ne voulant pas prendre le moindre risque pour le transfert du détenu dont le pronostic vital n'est pas engagé en dépit de ce geste, ont préféré repousser l'extradition.
"Une manœuvre pour ne pas prendre l'avion. Dès son arrivée, je m'occuperais personnellement de faire des réquisitions en vue de sa détention. Il devrait ensuite être entendu rapidement sur les faits qui lui sont reprochés " prévient le procureur de la République de Draguignan à qui est confié ce dossier sur le meurtre d'un chef d'entreprise français, Jean Marc Sandré. Porté disparu, son corps caché dans un buisson a été retrouvé quelques jours plus tard. Son présumé assassin, la dernière personne qui avait accompagné la victime dans sa voiture dans la matinée de sa disparition, s'est enfui à Madagascar où il a été arrêté l'année dernière. Selon la presse française, « de nombreux éléments accablent » cet individu dont son empreinte génétique retrouvée dans la voiture de Jean Marc Sandré.
La famille de ce dernier et la justice française affirment que l'extradition du présumé assassin « n'est décalé que de quelques jours, son arrivée serait imminente ».
La Rédaction