Publié dans Politique

Union européenne - Pour un bon déroulement de la présidentielle de 2023

Publié le vendredi, 19 novembre 2021


Plus que deux ans avant l’échéance présidentielle de 2023. Un rendez – vous qui intéresse au plus haut point l’Union européenne. Le sujet a ainsi été abordé lors du 9ème dialogue politique entre Madagascar et l’Union européenne, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, sous la houlette du Président Andry Rajoelina aux côtés du Premier ministre, Christian Ntsay et de plusieurs ministres. Ce fut l’occasion pour l’UE de souligner « l'importance de la fluidité et du bon déroulement des élections présidentielles de 2023 ». Ainsi, en prélude au processus électoral, l’institution prévoit de réaliser une mission de suivi de la mission d’observation électorale qui a eu lieu pendant les élections présidentielles en 2018 au mois de mars 2022. Ladite mission aura comme objectif de discuter des recommandations faites par la mission 2018 dans son rapport final.
L’UE de reconnaître que les institutions telles que la Haute Cour constitutionnelle et la CENI ont été mises en place conformément à la Constitution et aux lois en vigueur, et leur indépendance est garantie par ces textes. A l’issue du dialogue, l’Etat malagasy a été encouragée à « privilégier les échanges d’expériences avec les institutions similaires étrangères pour partager les bonnes pratiques, le renforcement de capacités des acteurs à tous les niveaux et de leurs moyens pour assurer une plus grande transparence et de professionnalisme dans l’exercice de leurs missions ». Selon l’UE, le système électoral de Madagascar est « en cours de maturité ». Par conséquent, les deux parties se sont accordées à reconnaître qu’il est temps de privilégier la stabilité des normes juridiques pour ne pas laisser place aux querelles partisanes et politiques.
Relance économique
La relance économique liée à la période post-Covid-19 a également été au cœur des échanges lors de ce 9ème dialogue politique. L’Etat malagasy a exposé sa politique de relance économique et de développement social qui se traduit par le Plan multisectoriel d’urgence et du Plan de relance économique post Covid s’articulant autour de la bonne gouvernance, le renforcement des mesures relatives à la protection sociale ainsi que le soutien à la résilience économique et l’appui au secteur privé. La réouverture des frontières s’inscrit d’ailleurs dans cette optique en vue de la relance du tourisme et donner de la vigueur à ce secteur clé de l’économie nationale. Cette réouverture s’accompagne d’une campagne de vaccination initiée par différentes entités et soutenue par les partenaires à travers l’initiative COVAX et le mécanisme AVAT. La partie européenne a encouragé Madagascar à reconnaître mutuellement les certificats de vaccination, facilitant ainsi les procédures d'entrée et encourageant la venue des touristes européens. L'UE a également souligné la nécessité d'une campagne d'information à grande échelle sur la vaccination afin d'atteindre l'objectif du gouvernement de Madagascar d'un million de personnes vaccinées d'ici la fin de l'année.
D’autres sujets importants comme le changement climatique, la lutte contre la malnutrition aiguë et la sècheresse dans le Sud ont été abordés au cours de cette rencontre. La délégation européenne a été représentée par Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, les ambassadeurs de France et d’Allemagne. Les ambassadeurs de Finlande et du Portugal, ainsi que des représentants de la Belgique, de la République tchèque, de l'Espagne et de l’Italie, quant à eux, ont assisté au dialogue par visioconférence.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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