Publié dans Politique

Appel à solidarité pour le grand Sud - Un besoin financier révisé à la hausse

Publié le jeudi, 18 novembre 2021

L’heure est grave. Malgré l’appel de détresse pour le Sud de Madagascar lancé depuis l’année dernière, les besoins dans ce sens ne diminuent pas. Cette Région de l’île qui fait face à une vague de sècheresse liée à la crise climatique depuis l’année 2020. Hier, le Gouvernement malagasy et les Nations unies à Madagascar ont un nouveau « flash appeal » avec un besoin financier révisé par les deux parties.

Le Gouvernement a identifié des axes stratégiques prioritaires qui consistent en des interventions humanitaires immédiates, ainsi que des interventions sur le moyen et le long terme. Au niveau humanitaire, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) sera à la tête de la mise en œuvre du plan de réponse nationale qui implique la nécessité d’une intervention immédiate allant jusqu’en mai 2022, avec le soutien des partenaires humanitaires.

L’appel éclair, élaboré et lancé conjointement avec le Gouvernement en janvier 2021, a été révisé avec un budget de 154,8 millions de dollars. « Malgré les différentes contributions reçues jusqu’à ce jour, un gap financier important reste à couvrir, alors que le grand Sud entre dans son pic de soudure alimentaire qui ira jusqu’en avril 2022 », indique un communiqué conjoint émanant des Nations unies à Madagascar.  L’objectif est de mobiliser des ressources additionnelles. 

Une crise dévastatrice 

Le lancement de ce « flash appeal » vise à faire appel à plus de solidarité pour venir en aide à 1,6 million de personnes en situation de besoin d’aide humanitaire. Les Nations unies ne manquent pas de rappeler que la situation dans le grand Sud traduit les effets dévastateurs de la sécheresse la plus aiguë depuis plus de 40 ans. Les tempêtes de sable et les criquets aggravent la situation et ont rendu presque impossible toute activité agricole pour les habitants du Sud de Madagascar. « Il est impératif que le monde agisse maintenant pour aider ces familles et le monde ne peut pas détourner son regard. Les habitants de Madagascar ont besoin de notre soutien maintenant et dans le futur » a expliqué Issa Sanogo, coordonnateur du Système des Nations unies à Madagascar. 

Malgré la contribution des généreux donateurs à hauteur de plus de 110 millions USD sur les 224,5 millions USD requis dans le cadre de l'appel éclair révisé (qui s'étend de janvier 2021 à mai 2022), plus de fonds est davantage nécessaire pour permettre aux organisations humanitaires de fournir de la nourriture, de l'eau, des services de santé au profit de près de 1,3 million de personnes dans le grand Sud dans les mois à venir.

La Rédaction

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff