Publié dans Politique

Arrestation de Raoul Arizaka Rabekoto  - Les autorités judiciaires se contredisent

Publié le vendredi, 26 novembre 2021

Arrêté, en liberté ? Confusion totale (ou volontaire) autour du cas Raoul Arizaka Rabekoto.  Alors que la nouvelle sur l'arrestation du président de la Fédération malagasy de Football (FMF), vendredi dernier au Bénin, s'est répandue comme une traînée de poudre avant - hier, les informations officielles autour de ladite arrestation restent très floues jusqu'à présent.

Joint par téléphone, le ministre de la Justice Imbiky Herilaza n'a ni démenti ni confirmé l'information. « Pour le moment, nous n'avons encore obtenu aucune confirmation sur le sujet », assure le garde des Sceaux. Interrogé sur la demande d'extradition émise par son département, le ministre répond par le négatif. « Pour l'instant, le seul document à ma connaissance est le mandat d'arrêt international contre le concerné », soutient - il.

Des déclarations en contradiction avec les propos du procureur de second degré au sein du Pôle anti - corruption qui a confirmé l'interpellation de l'ex - directeur général de la CNaPS auprès des médias. Ce responsable du PAC a même avancé qu'une procédure d'extradition a déjà été engagée. 

Déjà retourné en Europe ?

Pour rappel, Arizaka Raoul Rabekoto est au cœur d'une affaire de malversations et de détournement de plusieurs dizaines de milliards d'ariary au sein de la CNaPS. Malgré les charges qui pesaient à son encontre, le numéro un de la FMF a pu quitter le territoire malagasy en catimini. Le 28 septembre dernier, la cour criminelle du PAC  a prononcé son verdict : 10 ans de travaux forcés et une amende de 500 millions d'ariary pour Arizaka Raoul qui écope aussi d'une interdiction d'occuper un mandat public pendant 10 ans et d'une interdiction d'exercer ses droits civiques jusqu'à 10 ans après l'expiration de sa peine. L'homme a ainsi été déclaré coupable de détournement de deniers publics, d'abus de fonction, de favoritisme, de faux et d'usage de faux mais n'a toujours pas mis les pieds en prison. Loin s'en faut.

En tout cas, plusieurs informations officieuses confirment que le numéro un du FMF a bel et bien été interpellé puis relâché. D'autant plus que l'arrestation en question remonte déjà à vendredi dernier, c'est-à-dire il y a une semaine. Ce qui a laissé du temps au suspect de « s'extraire » de son interpellation. Aux dernières nouvelles, l'ex - Dg de la CNaPS aurait même déjà pu regagner l'Europe sans avoir été inquiété.

Sandra R.

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff