Publié dans Politique

Dégâts laissés par « Batsirai »  - Le Président lance un vibrant appel à la solidarité nationale

Publié le dimanche, 06 février 2022

Face à l’ampleur des dégâts laissés par le cyclone tropical intense Batsirai dans les Régions qu’il a touchées, le Président Andry Rajoelina s’est exprimé sur les réseaux sociaux hier. Dans un message adressé à la population malagasy, le Chef de l’Etat a exprimé sa profonde solidarité avec les milliers de sinistrés dans tout Madagascar. « Je partage entièrement votre douleur », a – t – il souligné. Ces mots du Président traduit des proverbes malagasy bien connus rattachés au « Fihavanana » si cher aux Malagasy : « Tanan-kavia sy havanana, izay didia – maharary », ou encore « Trano atsimo sy avaratra, izay tsy mahalen – kialofana ». 

Par la même occasion, l’homme fort du pays a lancé un vibrant appel à l’endroit de tous les Malagasy afin de faire preuve « d’empathie et de compassion » envers les compatriotes qui habitent les zones les plus affectées par le cyclone Batsirai.  Et de déclarer que « nous allons nous donner la main pour aides nos concitoyens sinistrés et reconstruire ensemble. L’Etat ne vous laisse pas tomber et sera à vos côtés pour vous soutenir ».

Une reconstruction laborieuse

Bien qu’aucun bilan officiel ne soit encore disponible jusqu’à l’heure de notre rédaction, l’intensité de ce cyclone a eu des impacts considérables sur la Grande île. Aux dégâts matériels comme la destruction des habitations, la coupure des routes, la rupture des barrages, s’ajoutent des pertes en vie humaine qui ont notamment été déplorées dans la partie Sud de l’île, dans la Province de Fianarantsoa en l’occurrence. Force est de constater que le processus de reconstruction sera difficile pour les Régions qui ont été gravement touchées, à l’exemple de Mananjary où des sources locales rapportent une destruction à 90%. Ce qui en appelle davantage à l’entraide et la mobilisation de la part de tous.

Depuis le début voire bien avant les intempéries, les membres de l’Exécutif – les ministres qui sont directement concernés en l’occurrence – se sont mobilisés sur le terrain pour mener des actions de préparation à l’accueil et la prise en charge des sinistrés. Ce fut le cas lors de la descente d’une délégation dirigée par le Premier ministre, Christian Ntsay dans les Régions de Vatovavy et Fitovinany afin d’intensifier toutes les préparations aux catastrophes. Il est certain que les déplacements ne manqueront pas aussi bien pour le Président que pour l’équipe gouvernementale pour la période après cyclone.

S.R.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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