Publié dans Politique

Réouverture des frontières - La balle dans le camp des compagnies aériennes

Publié le dimanche, 06 mars 2022

Mesures inchangées. Les batteries de tests et de confinement obligatoire sont maintenues pour les mêmes raisons sanitaires en rapport avec la pandémie mondiale. Pour les voyageurs internationaux, il faudra alors faire avec ces mesures plus ou moins drastiques pour espérer avoir le précieux sésame afin de sortir ou de rentrer à Madagascar.

Dans la journée de samedi dernier, la publication d’un communiqué conjoint entre les ministères des Transports, de la Santé, de l’Economie, du Tourisme ainsi que des Affaires étrangères officialisait enfin la réouverture tous azimuts des frontières de la Grande île sous ses quelques conditions sanitaires. Cependant, pour le moment, les aéroports autorisés à recevoir des vols commerciaux restent ceux d’Antananarivo, de Toamasina et de Nosy Be. Pour ce qui est des vols charter touristiques en destination de Nosy Be, une seule compagnie italienne aurait déjà déposé son calendrier de desserte au niveau de l’Aviation civile de Madagascar avec une fréquence hebdomadaire pour les deux premières semaines et qui s’étendrait à deux fréquences hebdomadaires au-delà de ce délai. Pour les autres compagnies aériennes prêtes à desservir la Grande île, des échanges sont actuellement en cours afin de pérenniser l’ouverture des frontières. Ainsi, ces compagnies pourront entamer les dessertes après quelques réajustements auxquels ils devront se soumettre. De l’autre côté, les opérateurs touristiques restent sceptiques, malgré tout, face au maintien de ces mesures. « C'est une bonne nouvelle. Maintenant, il faut que toutes les compagnies aériennes puissent desservir toutes les villes avec aéroport. Même en liaison nationale et de n'importe quelle desserte de départ, même depuis Paris. Sinon, il faudrait aussi que le test PCR à l'arrivée soit remplacé par un TDR qui nécessite moins de temps si c’est vraiment nécessaire », suggère un opérateur touristique local. Selon lui, ces nouvelles conditions vont porter atteinte à l'image de Madagascar sur le plan international. Il appelle donc les autorités compétentes à revoir ces mesures au plus vite afin d'assurer la fluidité du trafic aérien conformément aux exigences des pays partenaires. Pour rappel, les voyageurs doivent présenter un résultat PCR négatif de moins de 72h avant l’embarquement pour ensuite refaire un autre test PCR, à ses frais, au débarquement en plus de la présentation d’une attestation de réservation pour deux nuitées émanant d’un hôtel agréé pour les 48h de confinement obligatoire en attente des résultats du test PCR effectué après le débarquement. « Autant de précautions sanitaires qu’il faudra respecter pour pérenniser cette ouverture. Quelque part, on peut déjà dire que c’est mieux que rien comparé à d’autres pays, comme l’Australie ou la Nouvelle Zélande, qui exigent que tous les nouveaux arrivants soient vaccinés alors que chez nous, le vaccin reste encore facultatif », estime un autre opérateur de la Capitale. La balle est ainsi dans le camp des compagnies aériennes pour ce qui est de l’accélération de la reprise. 

Hary Rakoto

Fil infos

  • Rapports entre l’Exécutif et le Parlement - Tokely Justin écarte les rumeurs de tension
  • Région Itasy  - Le parti TGV « redynamise » ses troupes  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina à l’ITM - Cinq hôtels cinq étoiles en projet
  • Protection des personnes atteintes d’albinisme - Les députés adoptent un nouveau texte 
  • Autoroute Antananarivo-Toamasina - Une série de rencontres pour anticiper sur les contestations                                                                      
  • Pêche illégale - Un bateau sri-lankais intercepté avec 12 tonnes de requins frais
  • Ile de Nosy Be - Un ex- député accapare plus d’un millier d’hectares de terrains
  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A l’épreuve du feu !
    Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.

A bout portant

AutoDiff