Publié dans Politique

Découverte macabre à Mahajanga - Plus d’une vingtaine de personnes interrogées

Publié le jeudi, 05 mai 2022


Depuis la découverte du corps sans vie d’une étudiante en paramédical, en l’occurrence Elisabeth Rasoanirina (25 ans) dans un dépotoir du quartier de Mangarivotra à Mahajanga, l’enquête suit son cours. Bien que la Police semble ne pas chercher trop à ébruiter l’affaire, ses investigations ont fait bouger la situation. Selon récemment le procureur de Mahajanga, plus d’une vingtaine de personnes ont été interrogées par la Police, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire, explique notre correspondante de la Cité des fleurs.
Malgré cela, aucune arrestation n’a été encore signalée, les Forces de l’ordre ne lésinent pas sur les moyens pour jeter la lumière sur ce meurtre, puisqu’il s’en est agi un. A cet objectif, la Police travaille étroitement avec la Justice pour mener l’enquête. Bref, les autorités concernées évitent de citer ou mentionner officiellement un ou des suspects dans l’affaire. Le corps de la victime avait été mis à l’intérieur d’un sac avant que les assassins ne le jetaient dans cette décharge d’Androva, il y a plus d’une semaine de cela.
F.Roland

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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