Publié dans Politique

Viol présumé sur une fillette - Liberté restreinte pour un enfant de 7ans

Publié le dimanche, 08 mai 2022


La nouvelle venant d’une ville de l’Est de Madagascar met en émoi la population toute entière. Il s’agit d’une ordonnance de placement provisoire d’un enfant de 7ans suite à une accusation de viol sur une fillette de 5ans. Sur les réseaux sociaux, un des membres de la famille du garçon accusé a balancé que celui-ci est actuellement incarcéré dans une prison de la localité. Cette mauvaise nouvelle inédite et honteuse est fortement commentée par les internautes.
Un recoupement auprès des sources proches du dossier confirme la situation mais elles précisent toutefois que l’enfant en question n’est pas emprisonné. D’après une de ces sources, le garçon ne se trouve pas dans la prison, c’est-à-dire dans l’enceinte du mur de sécurité, encore moins incarcéré dans une quelconque cellule. Il est placé sous la surveillance et l’autorité d’une enseignante, épouse d’un employé de la prison.  « C’est cette personne qui l’héberge et le nourrit. Il peut jouer comme tous les enfants mais n’a pas le droit de quitter le lieu », explique la source. Elle précise que cette mesure a été prise pour éviter toutes agressions envers le garçon, de vengeance ou d’une justice populaire. C’est la liberté restreinte ainsi pour ce garçon de 7ans accusé de viol sur une fillette de 5ans en début de cette année et qui a connu des rebondissements avant que la situation se trouve dans l’état actuel.
Dans un premier temps, les parents de deux enfants se sont arrangés pour renforcer la surveillance de leurs progénitures respectives d’autant plus que le garçon aurait nié avoir effectué d’un tel acte. Mais quelques mois plus tard suite à des querelles, les parents de la fillette ont sorti l’affaire et l’ont portée devant le représentant du ministère de la Population sur place. Ils ont exigé le paiement d’un dommage de 2 millions Ar aux parents du garçon. Bien que la plainte déposée n’ait abouti dans le sens souhaité par les plaignants, ces derniers ont accepté un nouvel arrangement avec les parents du garçon. Un arrangement écrit noir sur blanc devant le représentant du ministère de la Population et signé par les parents. Néanmoins quelques jours plus tard, au début du mois courant, les parents de la fillette reviennent à la charge en déposant une plainte auprès de la Gendarmerie avec à l’appui un certificat médical.
C’est à la suite de cette énième plainte que les autorités ont sorti l’ordonnance de placement provisoire du garçon pour « sa sécurité » et en attendant l’aboutissement de l’enquête au fond.
La rédaction

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Editorial

  • Haro sur la traite des personnes !
    A l’aube du XXIème siècle, le monde traine encore ses vieilles casseroles, ses viles pratiques héritées des ancêtres depuis la nuit des temps. La traite, l’esclavage et d’autres habitudes qui dataient de l’antiquité persistent de nos jours d’une manière ou d’une autre. En fait, ils se modernisent de telle sorte que l’esprit de l’homme moderne ne soit pas offusqué tout au moins tolère. Certains pays dont Madagasikara s’enlisent dans des pratiques sociétales déshonorantes, humiliantes et contre-productives. La Grande île n’a pas réussi jusque-là à se débarrasser de ces viles conditions de traitements vis-à-vis des femmes. La traite des personnes existe toujours malgré les déclarations d’intention, les bonnes initiatives etles engagements pris en faveur des descendantes d’Eve. Malheureusement, le mal persiste ! Soulignons que l’usage des termes « traite des personnes » est un mode moderne de dire la chose et ne pas évoquer la réalité exacte à savoir « l’esclavage …

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