Publié dans Politique

Réhabilitation de la RN13 - Feu vert de l’Union européenne !

Publié le vendredi, 20 mai 2022


Une grande nouvelle pour les usagers de la RN13. Après plusieurs jours d’attente, la Banque européenne d’investissement (BEI) a mis fin au suspense hier.  « La BEI est très heureuse d’annoncer qu’en adéquation avec ses procédures internes, les avis de non-objection nécessaires pour l’avancement de la supervision des travaux de la RN13 entre le port de Taolagnaro (Fort-Dauphin) et Ambovombe ont été bien émis, et que le prochain décaissement des fonds est en cours de préparation avec l’Agence Routière », peut – on lire dans un communiqué émanant de l’Union européenne. La Banque européenne d’investissement (BEI), dont les actionnaires sont les Etats membres de l’Union européenne (UE), est l’institution de financement à long terme de l’Union européenne. Elle met à disposition des financements à long terme destinés à appuyer des investissements de qualité afin de contribuer à la réalisation des grands objectifs de l’UE. Le même communiqué ne manque pas de souligner que le  secteur  routier  à  Madagascar  est  un  secteur  stratégique  pour  la  Banque  européenne dont l’impact sur le développement inclusif et durable du pays n’est plus à démontrer. C’est également pour cette raison que la Banque et la Délégation de l’Union européenne ont tenu à maximiser leur intervention et soutenir le pays dans sa croissance. 
A son retour d’un déplacement à Washington, le Président Andry Rajoelina a réitéré – au  cours d’un point de presse tenu au palais d’Iavoloha – ses engagements envers la population du Grand Sud. Il a particulièrement évoqué son « Velirano » pour la réhabilitation de la RN13 reliant Ambovombe à Taolagnaro. Le Chef de l'Etat avait alors annoncé que le démarrage des travaux n’attend que l'avis de non-objection de l'Union européenne. Pour rappel, des enquêtes supplémentaires ont été jugées nécessaires par Bruxelles concernant la société Colas qui a obtenu le marché suite à l'appel d'offres pour la réalisation des travaux de construction de cet axe. La société française qui est sous le coup de sanctions infligées par la Banque mondiale. Après cette bonne nouvelle, les ouvrages pourront ainsi débuter incessamment.
S.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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