Publié dans Politique

Blocage des routes - QMM passe en mode service minimum

Publié le jeudi, 19 mai 2022


Des manifestants ont de nouveau bloqué la route au personnel du QMM dans la soirée de jeudi. Pour la troisième fois, face aux mouvements des pêcheurs, le personnel du QMM n’a pas pu rentrer chez soi. Une situation de trop qui a obligé les dirigeants de prendre une décision radicale pour la sécurité de son personnel et de ses installations. « QMM est contrainte de passer en mode service minimum. Cette décision mûrement réfléchie résulte de l’impossibilité actuelle de garantir la sécurité du personnel travaillant sur le site dans le contexte de tensions sociales croissantes à Taolagnaro et de mise en place répétée de barrages routiers illégaux.  QMM a informé ses employés, ses contractants et l’ensemble de ses interlocuteurs institutionnels et économiques de sa décision de réduire ses activités pour passer en mode services essentiels puis en mode service minimum », informe une voix autorisée de la société minière qui précise que « dans les faits, cela revient à mettre progressivement à l’arrêt les opérations sur le site de Mandena en assurant simplement la surveillance et la maintenance des équipements.
« Cette décision difficile a été prise alors que QMM se trouve dans une situation très critique. Les tensions sociales qui continuent depuis plusieurs semaines font en effet peser de lourdes menaces sur la santé, l’intégrité physique et la sécurité des employés de QMM, des contractants et des communautés avoisinantes. La sécurité des infrastructures et des matériels est également mise en jeu. Ce mode opératoire sera maintenu jusqu'à ce que les opérations puissent reprendre sans perturbation et sans menace pour la sécurité des personnels et des infrastructures, ceci de façon durable. QMM souligne le caractère exceptionnel de cette décision, les opérations sur le site n’ayant jamais été arrêtées, même durant la pandémie de Covid -19 », regrette la responsable du QMM.
« QMM a toujours souhaité établir un partenariat avec les communautés hôtes autour de solutions durables. QMM privilégie ainsi l’accompagnement d’initiatives socio-économiques au versement de compensations financières, qu’elle a toujours refusé et refusera toujours de verser. Dans une démarche sincère visant à résoudre les divers enjeux, QMM va poursuivre un dialogue constructif pour rechercher des initiatives pérennes, lorsque la paix sociale aura été rétablie »…
Recueillis par la Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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