Il découvre le préjudice, en effectuant ce tour du propriétaire. Mais ce n’est que récemment que les premiers concernés se sont prononcés sur l’affaire. Toujours d’après les responsables au ministère, les procédures normales concernant les passations ont été scrupuleusement suivies à la lettre. Passation qui a été effectuée le 13 avril dernier entre le directeur général sortant du ministère des Mines et celui qui a repris ses fonctions depuis. Mais ce n’est au 1er juin que l’on a fait appel aux services d’un huissier pour constater les anomalies observées par les nouveaux responsables. Notamment, sur le fait que le coffre contenant les 36 kg d’or et de pierres précieuses aurait été perforé sans que pour autant les plombs de scellage aient été touchés. Scellage, en effet, car les marchandises de valeur qui ont été volées sur les lieux ont étaient celles saisies il y a un peu moins de cinq ans. Tout ce temps, et avec les responsables qui se sont succédé, les procédures de passation auraient donc été respectées sans entrer dans les détails. Des faits qui sont loin d’apaiser la rumeur concernant l'éventuelle complicité d'un membre du Gouvernement dans la contrebande des 73 kg d'or vers l'Afrique du Sud. Pour le moment, selon le ministre des Mines, ce sont les services de la Primature qui se sont chargés de porter l’affaire en justice afin d’élucider la raison du vol et de retrouver les milliards perdus par l’Etat.
La Rédaction