Le parti « Tiako i Madagasikara » vient de souffler ses 20 bougies. Une cérémonie dans ce sens s’est tenue samedi dernier au Magro Behoririka en présence du couple Ravalomanana et des autres ténors du TIM incluant les parlementaires à l’instar de Hanitra Razafimanantsoa. L’on pouvait notamment y voir l’ancien président du Congrès de la Transition, Raharinaivo Andrianatoandro. La présence des ténors du parti « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara », à l’instar de Rivo Rakotovao et Mohammed Rachidy, a également marqué cet évènement. L’ancien coordonnateur national du HVM représentait le mouvement Panorama à cette occasion.
L’ancien ministre de la Pêche, Alain Andriamiseza – représentant du mouvement RMDM (Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia) était également de la partie et a vivement appelé l’ancien Président Marc Ravalomanana à « se lever » pour prendre ses responsabilités.
Réconciliation de façade ?
Au vu des déclarations à cette occasion, le TIM et le HVM tentent une nouvelle réunification. S’agit – il d’une vraie alliance ou d’une réconciliation de façade ? Seul l’avenir le dira. D’autant plus que le parti HVM, déjà très affaibli à l’issue des dernières élections, n’a de seul choix que de s’allier à un autre groupement politique pour s’assurer une renaissance. Dans son discours, l’ancien président du Sénat a déclaré que « laissons le passé appartenir au passé, nous devons être ensemble pour le futur». Selon lui, seul le fait de sauver le pays importe.
L’ancien numéro un d’Anosikely a également appelé les membres du TIM à laisser de côté les différences. Des propos qui surprennent lorsqu’on sait que le jour même de son retour d’exil le 13 octobre 2014, ce fut le régime HVM qui s’est hâté d’interpeller l’ex – Président Marc Ravalomanana. Pour rappel, l’ancien Chef d’Etat a été interpellé à son domicile à Faravohitra quelques heures seulement après avoir foulé le sol malagasy. Son retour avait visiblement pris de court les tenants du régime à l’époque. Marc Ravalomanana a été assigné en résidence surveillée pendant plusieurs mois avant de recouvrir la liberté à l’issue des assises nationales sur la réconciliation.
La Rédaction