Publié dans Politique

Agression sexuelle mortelle d’une fillette - Le violeur de 57 ans jeté en prison

Publié le lundi, 11 juillet 2022

Les faits sont survenus au cours de la semaine dernière dans l’est de la localité de Vinany Ambositra où une fillette de 11 ans, issue d’une famille très modeste et répondant au nom de Tafita, a trouvé la mort à la suite d’une agression sexuelle dont elle était la victime. Acte qui relève d’une barbarie pure et simple. Mais dès le week-end dernier, la situation s’est développée très rapidement. Le suspect, un homme de 57 ans, en cavale depuis le soir de son crime, habitant le quartier voisin de celui de la victime, avait été finalement arrêté à Imady par la Police, et ce, après bien sûr qu’elle l’a identifié.

De toute façon, la petite Tafita, peu avant sa mort, l’avait d’ailleurs dénoncé. « L’individu en cause a espéré échapper aux Forces de l’ordre en se cachant chez une personne de sa connaissance. Mais la Police a fini par le retrouver et l’arrêter sur le champ », rapporte une source. Sitôt donc après son arrestation, samedi dernier, le quinquagénaire en cause a été placé en détention provisoire le dimanche suivant. Sa belle-sœur, considérée comme complice, lui a également emboîté le pas en prison, toujours à titre préventif.

Une vindicte populaire évitée de justesse

La nouvelle de l’arrestation du suspect, samedi dernier, s’était rapidement répandue comme une traînée de poudre à Ambositra. Du coup, une vive tension liée à la soif de vengeance chez une bonne partie de la population locale a été palpable, selon un témoin. De toute façon, les bruits circulaient que certains individus, cherchant à se conduire comme des justiciers, auraient juré de faire la peau au présumé violeur si jamais il tombe entre leurs mains. 

De son côté, la Police, qui n’a pas du tout minimisé toute éventualité, et même le pire, a jugé prudent d’accélérer au plus vite le déferrement du suspect. « Pour la Police, il n’était donc pas question de garder le suspect au commissariat local où un risque de débordement dangereux et autres dérapages inutiles du fait de la colère des habitants. Si bien que le quinquagénaire a été placé sous mandat de dépôt dès dimanche même », renchérit cette source. 

Mais revenons sur la genèse de l’affaire. Sitôt informées du drame, les autorités locales, dont Mme le maire d’Ambositra et surtout la Police nationale n’ont pas croisé les bras. Elles jurent que ce crime ne devra surtout pas rester impuni. Leurs efforts ont porté leurs fruits. C’était d’ailleurs dans ces circonstances que le quinquagénaire suspect fut identifié. Connu des parents de la victime, il habite un quartier séparé de quelque 700 mètres à peine des premiers. 

Voyons comment la belle-sœur du suspect a été trempée. « Mardi dernier où le viol aurait été consommé, la victime qui vendait des “ kitay menaka ” s’était rendue chez cette femme mise en cause. Et que ladite femme, au moment où la fillette a voulu rentrer au domicile vers 19h, lui avait dit qu’elle ne pouvait pas bouger de chez elle sous prétexte de la présenter à son beau-frère », explique encore notre source. Mais les choses ne se sont uniquement pas arrêtées là. Pire, elles ont tourné mal pour la fillette. Elle n’a pu finalement regagner son foyer que vers 21h, mais dans un état lamentable.

La victime ne racontait d’abord rien à sa mère, qui souffre d’une paralysie des membres inférieurs, de crainte d’une éventuelle réaction et colère de celle-ci. Entre-temps, la mère de famille a constaté que sa fille a souffert de maux qui ont affecté notamment son intimité. « A un constat, des bleus et autres blessures observés sur le corps de la petite mais aussi celles dans ses parties génitales convainquent qu’elle a été bel et bien violée, et a tenté de lutter vainement contre son agresseur », continue cette source. Et de poursuivre : « Ce n’était le surlendemain, donc peu de temps avant qu’elle ne succombe, que la petite a finalement révélé le terrible secret de sa mésaventure à sa mère qui a fait le sale coup », a ajouté l’information. 

Ce qui veut dire donc que la petite Tafita aurait survécu encore à son mal si jamais elle avait obtenu des soins à temps.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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