Publié dans Politique

Violence envers les femmes - Polémique autour d’une haute personnalité

Publié le lundi, 18 juillet 2022

L’information a circulé dans le microcosme politique malgache, hier durant la journée. Elle a été confirmée par les proches de la concernée. En effet, une haute personnalité repose actuellement dans un état critique dans un établissement hospitalier de la Capitale. Jusqu’ici cependant, les informations ayant pu amener cette personne dans cette situation sont encore parcellaires voire contradictoires.

Des proches parlent de violence physique. Que la personne aurait été rouée de coups et transportée à l’hôpital où on craignait pour sa vie. Qu’elle serait même dans un état comateux. D’autres sources démentent cette version et parlent plutôt d’un accident. Là où les sources s’accordent en revanche c’est sur la gravité de la situation de la personne. Celle-ci aurait en effet une grave blessure à la mâchoire. Son état nécessiterait d’ailleurs actuellement une évacuation sanitaire à l’étranger. La procédure allant en ce sens serait ainsi en cours. 

Bon nombre d’observateurs attendent l’ouverture d’une enquête pour mettre au jour les tenants et aboutissants dans cette affaire. Toute violence basée sur le genre serait en tout cas inacceptable. Ceci étant dit, il faut rappeler que des ressources existent et c’est important d’y faire appel en cas de besoin. Par exemple, l’Association Fitia, fondée par l’actuelle Première dame Mialy Rajoelina. L’épouse du Chef de l’Etat qui est particulièrement engagée dans la lutte contre toute forme de violations des droits fondamentaux dont la violence basée sur le genre et les pratiques portant atteinte à la vie des enfants. Elle est d’ailleurs l’« ambassadrice de la lutte contre la violence basée sur le genre ». Force est encore de constater en tout cas que les questions relatives aux violences basées sur le genre sont souvent taboues à Madagascar. Les pressions culturelles et communautaires restent très présentes et la question de violence est assimilée à une honte, « de nombreuses femmes préfèrent les subir en silence ». Souvent, les victimes qui parlent sont des simples gens inconnus du grand public. Les titulaires d’une fonction publique ont plus de réticence à en parler. Des lois existent pour protéger les victimes et à lutter contre l’impunité des auteurs de faits de violences basées sur le genre. Ces derniers doivent être sanctionnés peu importe leur catégorie sociale. 

La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • RN5 - Le défi de la réhabilitation de l’axe Mananara – Maroantsetra lancé
  • Drame d’Ambohimalaza - Les contenus du poison révélés
  • Région d’Ambatosoa - Derniers réglages avant l’arrivée du Chef de l’Etat
  • Drame d’Ikongo - Siteny Randrianasoloniaiko, sourd et aveugle ?
  • 45ème Sommet de la SADC - Un enjeu stratégique et un honneur régional
  • Lutte contre la corruption - Madagascar s’équipe d’un mécanisme de suivi et d’évaluation 
  • ACTU-BREVES
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Fenohasina auditionnée à l'hôpital
  • Energie renouvelable et commerce - Madagascar et l’Indonésie renforcent leur coopération parlementaire

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

A bout portant

AutoDiff