« J’ai été leader politique et chroniqueur politique pendant des années. Ce qui me sidère au plus haut point : si ce genre de déclaration venait de pseudo – analyste politique sur les réseaux sociaux, cela peut arriver. Mais venant d’un politicien, de surcroît un ancien chef d’Institution et non moins ancien Président de la République par intérim, c’est trop aberrant », a indiqué ce membre du Gouvernement.
Accusations infondées
Selon ses propos, concernant les accusations d’amalgames avec les fonctions de leader de parti et celui de Président de la République, il affirme que le Président Andry Rajoelina n’est pas président de parti. Il précise également que le Chef de l’Etat a fondé un parti politique mais aujourd’hui, il n’est actif dans aucune formation politique. Quant au cas de l’association CSANR, il évoque un droit pour les citoyens de créer un groupe pour supporter aussi bien l’actuel ou les anciens Présidents. De plus, l’association en question ne date pas d’hier mais a vu le jour depuis l’année 2013.
D’après toujours ses arguments, il existe plusieurs comités de soutien dans tout Madagascar et ce genre d’entité n’est pas seulement fait pour les élections. D’autant plus que l’évènement organisé à Mandoto n’était nullement un meeting politique mais entrant dans le cadre de la distribution de certificats fonciers au profit de milliers de paysans. L’association voulait donc montrer son soutien au Président de la République pour les efforts en faveur du développement et sans plus. Par conséquent, le ministre interprète les propos du coordonnateur du HVM comme de la peur face à l’avancée des actions menées par le numéro un du pays.
La Rédaction