Publié dans Politique

Commissariat du 1er Arrondissement de Toamasina - Le “magicien” Jean-Chris s’enfuit 

Publié le jeudi, 28 juillet 2022

L’évasion survenue mercredi dernier de trois détenus de la prison d’Ambalatavoahangy à Toamasina capte encore les esprits. Et le cas de l’un d’eux, le nommé Jean-Chris Rajoelison, celui qui fut repris par la Police au Bazar kely, quelques minutes à peine après son évasion, l’est encore plus. Le concerné n’en finit pas d’étonner encore car quelques heures après sa garde à vue au commissariat du 1er Arrondissement dans le quartier de Tanambao II, dans la capitale Betsimisaraka, il a réussi à s’échapper de sa cellule de détention policière alors qu’il était encore menotté.

Pire, aucun des gardes dudit commissariat n’aurait rien vu, ni rien entendu pendant son évasion, qui se serait produit entre 3h et 5h du matin, hier. Pour la Police, la surprise n’était pas prête de finir : la porte de la cellule avait été arrachée de ses gonds, du moins en partie. “Il aurait donné un coup de pied à cette porte”, s’était contenté d’expliquer une source policière. De son côté, le procureur de Toamasina, en l’occurrence Ladislas Rasamitiana confirme la nouvelle évasion du détenu, vers le milieu de la journée hier. 

Nul n’ose croire que Jean-Chris a réussi à s’échapper du violon. “Cela étonne vraiment. Admettons qu’il a réussi à s’échapper de sa cellule de détention. Mais comment se fait-il que personne ne l’ait remarqué jusqu’à la sortie du commissariat ?”, ne peut s’empêcher de dire Olivier, un habitant de Tanambao. Jean-Chris a été placé en garde à vue dans ce commissariat pour le besoin d’une enquête, et avant que les autorités ne le replacent en prison. Et surtout, il y avait la plainte du propriétaire de la moto que les co-accusés de Jean-Chris avaient volé pour leur évasion. Actuellement, le deux-roues a été déjà remis à son propriétaire. En attendant les tenants et aboutissants de l’enquête en cours, celle-ci revient à la case départ. En cause, il y a maintenant trois évadés d’Ambalatavoahangy à rechercher encore.  Car les deux autres fuyards, en l’occurrence Rawilison Berthin Rafanomezantsoa, alias Fano et Alexandre dit Babaique, courent toujours aussi. Et fait grave : outre le fait que ce sont des condamnés à la perpétuité, ces derniers détiennent aussi un fusil Mas 36 qu’ils ont volé d’un garde pénitentiaire. Selon encore le procureur, tous les dispositifs nécessaires de recherche, y compris les chiens renifleurs, ont été activés pour retrouver les trois larrons. Ces derniers se trouveraient surement encore dans le centre-ville, les portes d’accès à ce dernier ainsi que les grands axes tels que la RN2 ou la RN5 ayant été bouclés.

Franck R/T.H.

Fil infos

  • Vœux de Nouvel an - Les institutions et les confessions religieuses à Iavoloha
  • Inscription sur la liste électorale - Tojo Ravalomanana bénéficiaire d’une ordonnance
  • Feux de brousse et de forêt - Gérer, c’est prévoir
  • Déclaration des partis et élus pro – Rajoelina - Non à la déstabilisation
  • Flambée des prix du riz - L’Etat s’attaque aux spéculateurs
  • ACTU-BREVES
  • Exécutif - Un Conseil des ministres diffusé en direct ce jour
  • Gendarmerie - Témoin d’un grand respect envers le Zoky
  • Actu-brèves
  • Sécheresse à Antananarivo - Les pluies provoquées comme solution ?

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

A bout portant

AutoDiff