Publié dans Politique

Camion tombé sous un pont - 6 heures de temps pour désincarcérer le chauffeur

Publié le dimanche, 31 juillet 2022


Vendredi soir dernier, un camion semi-remorque a basculé à l’entrée, avant de faire une chute de plusieurs mètres sous un pont à Brickaville, les roues en l’air. L’accident était survenu vers 18h.  Les dégâts sont tels que le chauffeur ainsi que son aide furent complètement piégés à l’intérieur de la cabine, sans l’espoir d’une intervention rapide d’un quelconque secours. Et même après que les villageois eurent réussi à dégager finalement l’assistant du chauffeur de l’amas de ferraille, et qui était dans le coma au moment du sauvetage, le cas du chauffeur était loin de l’être. Il a fallu six heures de temps pour les villageois pour le désincarcérer de la cabine alors réduite en amas de tôle. “Les secours n’ont que des pelles et des bêches pour pratiquer une ouverture sur la carrosserie du camion, et par où ils ont finalement réussi à récupérer finalement la victime vers minuit”, commente une source d’information locale. Le mastodonte venait de Toamasina et faisait route sur la Capitale.
Pour le moment, la cause du drame n’a pas été encore officiellement expliquée. Sauf peut-être qu’un problème de frein avait été évoqué comme hypothèse. Il s’agit donc du troisième cas enregistré pour une série d’accidents qui ont ensanglanté la RN2 tout au long de la semaine dernière.
L’état particulièrement déplorable de l’ensemble de cette RN2 est pointé du doigt.  Peu avant le week-end dernier, un taxi-brousse venant de l’Est du pays s’était encastré à l’arrière d’un camion à Ankaraha Moramanga, faisant quelques blessés, parfois graves, parmi les passagers du minibus. Le chauffeur de ce Sprinter accidenté se serait momentanément endormi au volant, expliquant ainsi cette perte subite du contrôle de sa part. Une autre version avance qu’un ban de brouillard aurait affecté ses vues, quitte à ne plus pouvoir apercevoir ce qui était devant lui.
Enfin, il y avait eu cette chute manquée d’une coopérative de transport très fréquentée dans un cours d’eau sur la route menant vers Toamasina. Bien que l’on n’ait déploré aucun décès, cet accident a tellement traumatisé ses passagers. L’un d’entre eux, le surnommé député Facebook a remercié le ciel d’être encore en vie après ces quelques minutes de frayeur où il était à deux doigts de la mort, comme ses co-voyageurs d’ailleurs.
Franck R


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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