Publié dans Politique

Affrontement à Mandoto - Le commandant de compagnie de Gendarmerie blessé

Publié le mardi, 09 août 2022

Lundi dernier, dans l’après-midi, les Forces de défense et de sécurité composées à la fois des éléments de la Gendarmerie nationale et de l’Armée, se sont affrontées à une bande de dahalo à Kelimotraka, dans le District de Mandoto. Les assaillants venaient de razzier du bétail dans la localité de Tsiroanomandidy. L’accrochage était tel que même le capitaine commandant la compagnie de Gendarmerie de Mandoto n’a pas échappé au dangereux piège.

L’officier Irinjaka Rabemananjara a reçu une balle à la fois au niveau du crâne et de l’avant-bras pendant l’opération de bouclage de toute une zone. En face, les dahalo ont perdu un complice au cours de cette fusillade se déroulant dans le “kilo” de Mahajilo, quartier de Kelimotraka, Beombalahy, dans le District de Mandoto. 

Sitôt après l’atteinte de l’officier de la Gendarmerie, et avant même qu’un cessez-le-feu n’entrait en vigueur, les autorités locales de Mandoto ainsi que la Gendarmerie locale ont organisé l’opération de secours. Décision fut prise pour évacuer le capitaine à Antsirabe. Pour y parvenir, le pouvoir en place, par le truchement du ministère de la Défense nationale, a fourni un moyen héliporté. Quelques heures plus tard, le commandant se trouvait déjà à l’hôpital militaire de Soaviandriana. Toutefois, il est hors de danger bien que des débris de projectiles en plomb l’aient blessé. Ces derniers ont été tirés à partir de fusil de chasse. 

De son côté, le colonel Jocelyn Randrianarijaona de la circonscription de Gendarmerie d’Analamanga reconnaît que trop d’armes circulent, notamment entre les mains des dahalo. “Nous sommes tous susceptibles d’être leurs victimes. D’où l’urgence d’une action afin justement de juguler le phénomène”, déclarait-il. Enfin, le commandant de la Gendarmerie nationale, en l’occurrence le Général Andry Rakotondrazaka s’était mobilisé à l’HOMI pour être au chevet du capitaine. Pour le premier, il n’est plus à en douter que la victime soit un héros de cette Force, mais aussi de la Nation. Actuellement encore, la traque des dahalo ayant survécu à ces échanges de tirs se poursuit toujours. De même, les efforts de ces Forces tendaient à retrouver le bétail volé, soit plus d’une vingtaine de têtes. 

F. Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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