Publié dans Politique

Concertation nationale - Un prétexte pour le partage du pouvoir

Publié le mercredi, 10 août 2022

L’Opposition réclame la tenue d’une concertation nationale. L’objectif est soi–disant  pour préparer les élections. L’opinion n’est cependant pas dupe. Les concertations seraient utiles en cas de crise politique majeure comme en 1991 … ou en 2002. Mais même à cette dernière, les leaders politiques de l’époque n’ont pas daigné organiser une concertation. Le « 1er tour dia vita » prôné bien que contestable a suffi pour déclarer Ravalomanana vainqueur de l’élection présidentielle, après un bain de sang et une guerre fratricide entres les militaires.

Actuellement le but inavoué de ces demandeurs de la tenue de concertation est simple, c’est d’entrer dans l’arène du pouvoir. Personne ne peut affirmer qu’une fois sur place, ils n’envisagent une longue période transitoire. Les documents qui circulent sous les manteaux prévoient d’ailleurs comme résolutions de la concertation, l’instauration d’un Gouvernement de transition, le maintien de l’actuel Président mais avec des pouvoirs restreints, la mise en place d’un comité de salut public et la dissolution du Parlement.

Un piège 

Les opposants insistent à ce que dirigeants actuels adhèrent à l’idée et participent à la concertation. C’est pourtant un piège, gros comme un avion, pour eux….Tout le monde se souvient de l’insistance des candidats aux dernières élections présidentielles à une réunion avec la CENI de l’époque. Une demande acceptée par les membres de la commission. Mais au cours de la réunion, ces derniers ont été forcés par les candidats à déclarer le report des élections. C’était l’objectif principal de ces candidats. Mais la CENI a balayé d’un revers de main cette demande absurde et intéressée de candidats. La participation à cette concertation, de manière officielle ou officieuse, des dirigeants actuels, est perçue par l’Opposition comme une acceptation des résolutions qui seront prises….Cela va ouvrir un grand boulevard à la guerre froide.

Il est clair, en tout cas, que les dirigeants du régime Orange n’ont aucun besoin de réunir les acteurs politiques. L’actuel Président de la République a été élu démocratiquement. Le peuple lui a donné un mandat de cinq ans pour diriger le pays, présider la direction du pays et installer l’équipe pour ce faire. C’est le principe même de la démocratie. La situation en 2018, ayant conduit notamment à la nomination d’un Premier ministre issu du MAPAR, n’est pas la même que celle actuelle… La HCC avait reconnu au final que le droit de nommer le Premier ministre revenait au MAPAR. 

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Editorial

  • DIAMAR
    La diaspora se mobilise. Il n’est jamais tard pour bien faire, dit-on. Ce n’est que vers le mi-mandat (le second) de Rajoelina Andry Nirina en tant que chef de la magistrature suprême du pays que des Malagasy résidant à Andafy (France, Europe) se manifestent et affichent leur soutien au régime Orange de Rajoelina. « Diaspora (malagasy) manohana an’i Andry Rajoelina » (DIAMAR) regroupe plusieurs associations, partis politiques et ressortissants malagasy résidant en Europe. Entre autres, les partis Hiaraka Isika, Tanora MalaGasy Vonona (TGV) France, Freedom France ainsi que les associations Union pour l’émergence de Madagasikara (UEM) et Tous ensemble pour Madagasikara (TEM). Il s’agit, en gros, d’une « Fédération » unissant les démembrements d’associations et de partis politiques constituant l’ossature de la plate-forme IRMAR soutenant le Président Rajoelina dans ses œuvres de redressement du pays. DIAMAR s’inscrit en ligne droite de la mobilisation internationale, en Europe, pouvant s’étendre vers les…

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