Publié dans Politique

Tentative d’exportation de 17 kg d’or - Des employés de Sofitrans épinglés

Publié le vendredi, 26 août 2022


La tentative chez certains individus à l’intention malveillante pour exporter 17, 390 kg d’or a échoué, jeudi dernier, à l’aéroport d’Ivato. Les lingots saisis étaient cachés dans quatre colis. Les faits se sont déroulés vers 18h30 à l’aéroport international. Tout a commencé lorsqu’un véhicule Hyundai appartenant à la société Sofitrans a pénétré au poste d’accès routier avec inspection et filtrage (Parif), voie strictement réservée à des véhicules autorisés, et fut soumis à une fouille. Et ce sont les agents de sûreté aéroportuaire qui assurent cette fouille.
C’était dans ces circonstances que lesdits agents ont décelé un paquet suspect dans le bac de rangement de la portière avant droit du véhicule. Le fait que l’objet soit tout emballé, bien scotché et semblait surtout par trop pesant, a suscité la curiosité et la méfiance de l’agent de sûreté aéroportuaire. Du coup, ce dernier a interrogé le chauffeur, le seul à bord de la voiture, sur la nature du colis trouvé,. “Pris sur le fait, le conducteur a alors avoué qu’il s’agit de l’or. Et que celui-ci aurait alors demandé à l’agent si on peut faire un arrangement”, rapporte une source.

N’ayant pas cédé à la proposition de cet employé de Sofitrans, les agents de sûreté ont décidé d’emmener et passer le paquet au scanner rayons X. Effectivement, le colis renfermait bel et bien un lingot d’or. Aussi, les contrôleurs étaient retournés au véhicule pour une ultime vérification. Ils ont alors découvert trois autres paquets identiques au premier, tous contenant également des lingots.
Sitôt après la découverte de cet or dans le véhicule de Sofitrans, les agents de sûreté aéroportuaire ont informé la Gendarmerie, qui s’est chargée des arrestations et de la saisie. Là, le chauffeur en cause mais aussi un autre employé de Sofitrans furent arrêtés sur le champ. Par ailleurs, deux autres sont encore activement recherchés dont un certain Yhajanirina Rasamoelison, également employé de la même société, et Mohammad Naime Ibrahim.
Le directeur général de la douane explique que le réseau a présenté des faux documents dont un Pv de scellage et d’autres pièces, naturellement fausses. “Ces gens ont tenté d’exporter cet or à un moment où toute exportation est encore proscrite. Ils ont présenté une fausse déclaration de douanes n°184 alors que l’actuelle est déjà au 2358”, déclare le Dg de la Douane.
Plus d’un observateur estime que le réseau aurait essayé de classer l’or quelque part, et attendre les prochains vols, soit en partance vers Kenya, soit sur Maurice, la destination finale serait Dubaï.
Actuellement, l’or saisi a été placé à la Banque centrale. Affaire à suivre.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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