Publié dans Politique

Grands rassemblements religieux - Occasions de terribles accidents

Publié le dimanche, 28 août 2022


Les grands rassemblements à caractère religieux qui se tiennent dans les différentes villes du pays durant les grandes vacances annuelles coûtent cher en vies humaines. Des accidents de circulation se produisent de temps à autre lors de ces migrations temporaires qui tombent dans les habitudes collectives des entités cultuelles établies.
Le gouvernement, par le truchement de son Agence des transports terrestres, a ainsi édicté des mesures en prévision des déplacements massifs occasionnés par la célébration de la 10e édition des Journées mondiales de la Jeunesse qui se dérouleront à Antsirabe du 30 août au 4 septembre prochain. Cette date coïncidera avec la veille de la rentrée scolaire des établissements publics, une autre occasion de grandes affluences aux stationnements et gares routières.
Avant Antsirabe pour les jeunes catholiques, les villes d’Antsiranana, de Fianarantsoa, de Mahajanga et de Toamasina ont abrité des regroupements des branches des églises protestantes (FJKM et FLM). Des pèlerins occasionnels ont connu des événements malheureux au cours de leur périple. D’autres ont affaire à des bandits de grand chemin outre les terribles accidents matériels, corporels et mortels. A ce titre, l’hécatombe sur la route d’Ankazobe dans la nuit du 31 juillet 2017 reste gravée dans la mémoire.
Toutes les entités cultuelles ou presque qui organisent de grands rendez-vous annuels sont concernées. L’on se souvient encore de l’accident qui a tué plusieurs bergers et bergères de l’église FPVM à Antsirinala Moramanga dans la nuit du 12 juillet 2015 alors qu’ils étaient de retour du pèlerinage au Toby Fifaliana à Andaingo Gara (MLA). Mais ce n’est qu’un exemple. Les archives sont truffées des traces de douloureux incidents sur les axes routiers à l’occasion des vagues migratoires temporaires des croyants.
Le laxisme de la part de tous est en souvent la principale cause. Malgré les tonitruantes annonces médiatiques des responsables, le contrôle n’est qu’une simple formalité. Les inscriptions ostentatoires accolées aux pare-brises des véhicules exemptent les convois du contrôle policier alors qu’il y a des irrégularités dans les rangs.
Entre autres, des bus du transport urbain, qui, appâtés par les aubaines des vacances en régions, sont affrétés alors les chauffeurs ne sont pas habitués aux longs trajets. Le gouvernement n’arrive donc pas à tout surveiller et il revient aux organisateurs des grandes réunions d’assurer la sécurité des participants avant, durant et après.
Des consignes sont données certes. Mais celles-ci ne sont pas non plus prises au sérieux. Des directives strictes devraient alors émaner des organes centraux de chaque entité organisatrice. Toutes les ramifications étant sous ordre ne peuvent que s’y conformer. Si elles sont incapables de suivre les bonnes instructions pour mettre les adhérents en sécurité, il serait peu probable que leurs enseignements donnent à eux le billet d’entrée au paradis.
M.R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff