Publié dans Politique

Vol d’un taxi - Les suspects ont voulu éliminer le chauffeur

Publié le mardi, 06 septembre 2022

Hier vers 9h du matin, trois bandits ont volé un taxi, une Peugeot 306, qu’ils ont pris à Ankazomanga, ces derniers se comportant comme des clients ordinaires. Mais peu de temps seulement après les faits, les deux bandits qui ont perpétré le forfait ont été arrêtés tandis qu’un troisième larron a réussi à s’échapper.

Depuis, les suspects sont déjà entre les mains de la Gendarmerie. A l’explication de cet échec cuisant des tentatives des malfaiteurs, le véhicule, et probablement à cause de la trop grande précipitation du bandit pour la conduire, a échappé à son contrôle et a fait un accident sur la voie rapide de Tsarasaotra. En effet, le taxi a fait une embardée avant de partir à la renverse juste au-dessus d’un petit pont enjambant la rivière Imamba à Tsarasaotra. De fait, la berline était rendue inutilisable car endommagée à 70%, selon un rapport de la Gendarmerie. La traque des voleurs a été rendue possible grâce à l’alerte donnée par le maire d’Ambatolampy Tsimahafotsy à la Gendarmerie. Nous y reviendrons encore.

Retraçons d’abord les circonstances du vol au départ d’Ankazomanga. Ici, c’est Lahatriniaina Rakotondrabe, le taximan victime qui donne sa version des faits. Selon notre interlocuteur, deux suspects qui habitent tous à Ambatolampy Tsimahafotsy s’étaient approchés de lui. Ils lui ont justement demandé de les déposer à la fois dans cette dernière localité et à Ivato afin de récupérer un colis. La 306 se mettait alors en route. Mais une fois qu’elle arrive en vue d’Ambodifasina, un troisième larron prénommé Tafita a rejoint également ses deux acolytes qui étaient déjà dans le taxi. C’est là que le bât blesse. Car lorsque le véhicule s’était engagé sur une voie déserte, les trois larrons ont tabassé le chauffeur, qui était laissé pour mort, puis l’avaient jeté dans un fossé avant de prendre la fuite dans le taxi. Cependant, la scène de l’agression du taximan n’a pas échappé à certains riverains. Des coups de sifflet ont été entendus pour l’alerte. Ce qui avait pour effet de mobiliser la Gendarmerie de la brigade d’Ambohidratrimo. A son tour, celle-ci a informé celle de Sabotsy-Namehana et le commissariat du 8e Arrondissement, mais aussi du commissariat central pour ériger des barrages de contrôle. C’était dans ces circonstances que la 306 a fait cet accident sur ce pont. De leur côté, les malfaiteurs ont tenté encore de s’échapper, mais ils avaient déjà le fokonolona à leurs trousses. Après une course-poursuite, les riverains ont finalement mis la main sur deux fugitifs qui avaient des couteaux.

Aux dernières nouvelles, le taximan est sorti d’affaire tandis que ses deux agresseurs auront à répondre de leurs actes pour accusations de tentative d’homicide, de vol de voiture ainsi que blessures et voie de fait. Affaire à suivre.

Franck R.

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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