Publié dans Politique

Ambohimalaza-Port-Bergé - Une fillette trouvée dans un sac de riz

Publié le dimanche, 18 septembre 2022

Daniela, tel est le nom de la fille âgée d’à peu près 10 ans, découverte par le fokonolona à Ambohimalaza, District de Port-Bergé. Elle a été trouvée dans un sac de riz, hier aux environs de 5 h du matin. Personne ne la connaît dans le village, mais la petite a livré quelques informations lors de son interrogation, dont son prénom et le lieu d’habitation de ses parents. Ces derniers résident à Fianarantsoa, selon ses dires. Aussi, la fillette ne se rappelle pas non plus comment elle arrivée à Port- Bergé. Encore traumatisée, les enquêteurs ne l’ont pas forcée à répondre à de nombreuses questions et l’ont laissée se reposer afin qu’elle reprenne ses esprits.

 

Aux dernières nouvelles, les parents de Daniela se sont aussitôt rendus à Ambohimalaza, dans la soirée d’hier. Ceci, grâce aux appels lancés par les autorités, dont la Police nationale, pour retrouver la famille de la fillette ou à l’endroit de ceux qui ont des informations sur elle. D’ailleurs, sa photo a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, à l’instar du petit garçon dont le corps sans vie et vidé de ses organes a été balancé par les assassins sur la RN°4 à Mahatsinjo. Mais cette fois-ci, la victime est encore plus loin de chez elle, mais heureusement saine et sauve. Dans le premier cas, la famille a pu reconnaître l’enfant et a repris son corps.

Vu qu’aucune information n’a été soutirée de la petite fille jusqu’à présent, il ne reste que des hypothèses. Bon nombre de théories sont actuellement en cours. La fugue n’est pas privilégiée, l’abandon à ne pas écarter, à cause de l’éloignement trop important des deux lieux, Fianarantsoa et Port-Bergé sont à 650 km de distance à vol d’oiseau. Ainsi, on est plutôt sur un acte de kidnapping ou de trafic d’être humain. Ce qui a conduit les ravisseurs à abandonner la fillette soit qu’ils ont été surpris par des passants et ont dû abandonner leur prise, soit qu’ils se sont ravisés au dernier moment à tuer la fillette et ont abandonné leur mission. Les kidnappeurs ont peut-être aussi exigé une rançon à la famille et ont libéré l’enfant après le payement de la somme. Et enfin, le client n’a pas été satisfait de la marchandise et les kidnappeurs se sont débarrassés de la fillette dans la hâte. Affaire à suivre !

Nikki Razafy

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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