Publié dans Politique

Commerce - L’Algérie lorgne sur la vanille malagasy

Publié le mercredi, 21 septembre 2022


Enrichir les relations commerciales avec Madagascar. C’est en ce sens que l’ambassadeur d’Algérie, Djaoud Malek, en consultant le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, envisage une coopération bilatérale qui pourrait se faire à travers la mise en place d’un accord commercial, d’un conseil ou d’une communauté d’affaires, ou d’un accord sur la protection des investissements. Déjà en début d’année, l’ambassadeur d’Algérie, lors de son arrivée au pays, a évoqué les concepts de redynamisation et de diversification des relations commerciales entre les deux pays. Cette diversification des relations bilatérales entre la Grande île et l’Algérie devrait comprendre l’acquisition de compétences et de technologies liées au secteur des infrastructures comme les routes et les logements sociaux, la pêche ainsi que les hydrocarbures et l’agrobusiness. « Le Président m’a accordé la qualité de nos relations bilatérales et nous avons convenu de la nécessité de leur donner une nouvelle impulsion et de l’intérêt d’asseoir une coopération diversifiée au bénéfice des deux pays et des deux peuples », expliquait-il à l’époque. Par ailleurs, pour ce qui est de l’or vert, la capacité du pays est de 3.000 tonnes de production annuelle de vanille naturelle commercialisable, qui représente 80% de la vanille mondiale. Mais les planteurs ne tirent pas pleinement bénéfice des retombées financières de ce produit. Ainsi, de ce constat, les éventualités d’un accord ciblé avec des hommes d’affaires et le secteur privé algérien a été annoncé. En effet, il est important pour Madagascar d’être en mesure de transformer ses produits (y compris la vanille) et vendre directement chez le consommateur algérien. Plutôt cette année, 75 petites unités industrielles ont été acquises. Raison pour laquelle un partenariat gagnant-gagnant a été proposé. Concrètement, il s’agirait d’importer des petites unités industrielles à taille humaine depuis Algérie, et exporter vers ce pays la vanille et le cacao fin. L’accord de partenariat économique et commercial sera dressé rapidement, une réunion en visioconférence pourrait être organisée afin de rapprocher les hommes d’affaires algériens et malgaches, projeter ce qu’il est possible de réaliser dans les deux pays. Pour ce qui est des textes réglementaires qui régissent le commerce, deux avant-projets de loi sont déjà en cours, concernant la loi sur les investissements et la programmation industrielle. Madagascar travaille également sur la mise en place du système de dialogue publique-privé.



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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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