Publié dans Politique

JIRAMA - Andekaleka se dote d’un quatrième générateur

Publié le jeudi, 22 septembre 2022

En renfort. Suite à l'incendie d'un transformateur de la centrale hydroélectrique d'Andekaleka, ayant engendré l'arrêt total de cette centrale de la JIRAMA, en janvier dernier, les travaux de réparation des trois groupes sont entièrement achevés et ceux-ci sont désormais en service. A part les réparations de ces trois groupes, l'installation du quatrième groupe G4 a été également lancée, en vue d'accroître davantage la production de l'électricité sur le Réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA). « La mise en place de ce groupe G4 revêt une importance cruciale car elle permettra d’accroître la production d'électricité en injectant 33,2 MW supplémentaires dans le RIA.

Autrement dit, augmenter la production de la centrale d'Andekaleka de 120MW. Ce qui devrait au final améliorer l’approvisionnement en électricité de la compagnie » explique Rivo Radanielina, directeur général par intérim de la JIRAMA. Ce responsable qui est présentement sur place avec ces collaborateurs pour constater l'avancement des travaux d'installation de ce G4. Ceux-ci sont évalués à 78% car les gros œuvres telles que l'installation des turbines, l'armoire des commandes, le transformateur et autres composantes sont achevés. Pour rappel, la consommation sur le RIA est estimée à un peu plus de 250 MW. Jusqu'au moment où Andekaleka retrouve son plein potentiel, les autres centrales secondaires doivent ainsi assurer le relais pour la fourniture de la RIA, à l'instar de la centrale d'Ambohimanambola où travaille la société AKSAF qui est en mesure d'injecter près de 60 MW, la TAC de Jovena avec ses trentaines de MW, le CTA qui produit un peu plus d'une vingtaine de mégawatts, sans oublier la centrale thermique de Mandroseza qui génère près de 40 MW, la centrale hydroélectrique de Mandraka qui fournit seulement 16 MW, celle d'Antelomita et ses 8 MW, la centrale de Tsiazompaniry et ses 4 MW, celle de Sahanivotry avec ses 8 MW, et enfin la centrale solaire d'Ambatolampy qui fournit 12 MW. Il faut savoir que cette centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le RIA. Et dès qu'il y a un quelconque incident comme l’incendie qui s’est produit en début d’année, même en ayant touché une seule machine, cela laisse un gap dans la production de courant et induit à des coupures généralisées. Et comme cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d'électricité d'Antananarivo, l'approvisionnement dans la Capitale et ses environs restera ainsi pénalisé jusqu’à ce que les réparations soient effectuées après chaque souci technique qui surviendra là-bas. Justement, l’installation de ce G4 permettra alors d’entretenir les générateurs de la centrale par l'arrêt de l'un des groupes en dehors des heures de pointe en plus de la réduction des coûts de la production de l'électricité, car l'exploitation des sources d'énergie renouvelable est moins coûteuse.

Hary Rakotoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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