Publié dans Politique

Grève des greffiers - Les premières réquisitions sont tombées 

Publié le lundi, 24 octobre 2022

Comme annoncé la semaine dernière, le ministre de la Justice a lancé la réquisition des greffiers indispensables au fonctionnement de la machine administrative. Le Garde des Sceaux François Rakotozafy a confirmé hier en interview dans ses bureaux à Faravohitra que l’annonce a été mise à exécution. « Une telle mesure devait être prise », assure le ministre de la Justice, face au blocage des rouages de la Justice causé par la grève annoncée illimitée et sans service minimum du syndicat des greffiers de Madagascar. Une grève qui dure depuis maintenant près de 20 jours. « La loi m’autorise à prendre des réquisitions. Des réquisitions ont été lancées », affirme ainsi le ministre.

 

Le syndicat des greffiers grévistes avait annoncé son intention de ne pas accepter ses réquisitions. Reste à savoir quel accueil le syndicat va offrir à ses premières réquisitions effectives. En tout cas, la semaine dernière, le ministre François Rakotozafy, a averti que des sanctions administratives seront prises à l’encontre des greffiers qui refuseraient la réquisition. Un avertissement qu’il n’a pas hésité à réaffirmer hier. 

Le ministre dit en effet que « la population ne doit pas être prise en otage ».

«  L’insécurité est déjà importante. Est-il encore judicieux d’y rajouter le blocage des arrestations ? » fait-il remarquer. Les arrestations ont en effet été mises en stand-by à la suite de la grève des auxiliaires de Justice, selon les explications. Il n'a pas été précisé si des sanctions contre les greffiers refusant les réquisitions ont déjà été appliquées depuis le lancement des réquisitions. Le boss de Faravohitra souligne simplement que la prise de conscience est la plus importante que les sanctions. Hier, le ministre de la Justice a fait savoir qu’il serait inflexible et qu’il n’entend pas faire machine arrière sur sa décision sur ces réquisitions.

 Le Garde des Sceaux François Rakotozafy indique en outre qu’il y a eu des retours au travail du côté des greffiers. « Antananarivo n’est pas Madagascar », dit-il, rajoutant que « des greffiers ont repris le travail dans de nombreuses juridictions ». Une « prise de conscience » que le ministre a tenu à remarquer car selon lui   nombre de greffiers feraient face à  des « pressions ».

François Rakotozafy affirme par ailleurs que, suite aux notes émises par le ministère, des attestations ont pu avoir lieu. Vendredi un déferrement et des attestations ont été possibles et notamment pu avoir lieu au Pôle anticorruption. 

Le ministre pointe du doigt d’ailleurs une certaine foi du syndicat des greffiers de Madagascar. Il indique qu’aucune demande d’audience officielle du syndicat n’a jamais été déposée auprès de son service protocolaire. Le ministre Rakotozafy indique ne pas avoir d’intérêt particulier à bloquer d’éventuels intérêts des greffiers. Qu’il y répondrait si cela était de sa compétence ou qu’il se fera le porte-parole des syndicats auprès des responsables s’il ne pouvait pas y répondre lui-même. Le patron de Faravohitra indique en tout cas que les portes de son département restent toujours ouvertes. 

 

La rédaction

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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