Publié dans Politique

PAC Analamanga - Les moyens manquent cruellement 

Publié le jeudi, 17 novembre 2022

Le Pôle anti-corruption (PAC) a déjà fait des avancées au niveau de la lutte contre la corruption. Des individus impliqués dans des affaires de détournement ont été déjà jugés ou envoyés en prison. Le procureur général du PAC d’Antananarivo, Solofohery Razafindrakoto a cependant émis que l’action de cette entité n’est pas encore à son niveau de croisière. « Certes, il y a des avancées dans le cadre de notre mission. Une légère baisse du taux de corruption a été constatée malgré le manque de personnel et l’insuffisance de matériel et de budget de fonctionnement ».

Cela n’empêche pas non plus le PAC de continuer d’étendre sa coopération avec d’autres entités. Ainsi, une formation pour les officiers de police judiciaire (OPJ) s’est tenue à son siège, hier.

La formation prodiguée par le Tribunal malagasy, chargé de la répression des actes de corruption et assimilés, de blanchiment de capitaux et de financement de terrorisme, ainsi que des infractions économiques connexes aux faits de corruption de la Région d’Analamanga, permettra de renforcer davantage la capacité sur l’investigation en matière de lutte contre la corruption, entre autres l’infraction de détournement de denier public.

Pour avoir des résultats, il faut que toutes les entités concernées œuvrent de concert et soient au même niveau. Cette réunion a aussi pour objectif de raffermir les relations entre les juges et les policiers.

« L’objectif était d’avoir un meilleur résultat dans la lutte contre la corruption et de réduire le taux de fraudes dans la Région d’Analamanga. Elle entrave en effet le développement de l’économie. Cela a été également fait pour atteindre le plan de la lutte contre la corruption dicté par la politique de l’État afin de diminuer le taux de celle-ci jusqu’en 2025. Des évaluations devront être faites d’ici deux ans », a expliqué le procureur général du Pôle anti-corruption.

Outre Antananarivo, une formation similaire est aussi organisée dans les autres PAC.

 

Nikki Razaf

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    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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