Publié dans Politique

Période pré – électorale - Le ministre de l’Intérieur appelle à l’apaisement

Publié le lundi, 16 janvier 2023


L’année 2023 commence de manière tumultueuse dans le milieu politique. Hier, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin, a fait une déclaration dans laquelle il lance un appel à l’apaisement.  « Les préparatifs en vue des élections dans le pays vont déjà bon train.  Le processus de refonte totale de la liste électorale a déjà été entamé depuis le mois d’octobre dernier. Nous disposons également d’une structure qui est en charge d’organiser les scrutins qu’est la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI). La Commission est libre d’exécuter ses missions en toute indépendance et sans pression », souligne – t – il. Il semble faire référence aux récents reproches de l’ancien Président Marc Ravalomanana lors d’un déplacement politique dans le Sud du pays et durant lequel celui-ci remet en question la crédibilité de la CENI. Et de poursuivre que le seul souhait de la population est l’apaisement et la sécurité qui constituent l’unique voie vers la concrétisation des projets de développement ainsi que des élections. Au nom du Gouvernement, il réitère ainsi l’appel à l’endroit des citoyens, des associations, des partis politiques, les communautés religieuses à assurer l’apaisement dans le pays.
Sur cette lancée, il invite au respect des valeurs malagasy aussi bien dans les discours politiques que religieux. « Que chacun veille à appliquer le respect mutuel pour éviter de semer le désordre en cette période pré – électorale », ajoute – il. Des propos qui interviennent au lendemain de  l’homélie prononcée, avant – hier, par le pasteur Zaka Andriamampianina au cours du culte de l’église FJKM à Antsonjombe. Durant sa prise de parole au cours de ce grand rassemblement de fidèles, le vice – président de l’église réformée a lancé des critiques acerbes contre les dirigeants. Ce discours teinté de message politique, applaudit par l’Opposition mais décrié par les membres du régime, continue d’alimenter la polémique.
S.R.


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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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