Publié dans Politique

Présidentielle - Le vote de la diaspora malagasy se dessine

Publié le mardi, 24 janvier 2023



Un nouveau pas de plus, en direction de l’effectivité du droit de vote pour la diaspora malagasy, a été franchi. Un atelier de finalisation de l’étude de faisabilité sur la mise en œuvre du droit de vote de la diaspora s’est tenu dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, selon un communiqué de département publié hier. A l’initiative du ministère des Affaires étrangères en collaboration avec l’International Centre for Migration policy development (ICMPD), depuis avril 2022, cette étude vise à préparer l’opérationnalisation du droit de vote de la diaspora malagasy. Elle détaille les objectifs, les résultats, les propositions et l’analyse comparative des coûts et avantages y afférents, selon le compte-rendu. L’atelier a vu la participation de la Présidence, de bureau du Premier ministre, du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, du ministère de la Justice, de la Commission électorale nationale indépendante, ainsi que de l’Union européenne qui finance le projet. D’après le département ministériel d’Anosy, d’autres consultations avec des acteurs comme la société civile, se suivront dans les prochains jours, les recommandations issues de cette étude seront soumises aux autorités étatiques.
Cet atelier fait suite à la déclaration du ministre de la Défense nationale et non moins ministre des Affaires étrangères malagasy par intérim de la semaine dernière. Devant la presse, le Général Richard Rakotonirina, se devait de rappeler que la participation de la diaspora aux élections est un engagement du Président de la République qu’il convient de réaliser « coûte que coûte ». Rappelons que le droit de vote pour la diaspora est une revendication ancienne.  Le Président de la République Andry Rajoelina a accédé à cette demande à son arrivée à Iavoloha pour permettre le vote à l’étranger. Il est question d’une représentation de la diaspora, non seulement, pour la présidentielle mais aussi pour les législatives. Un contre-la-montre est lancé au niveau des autorités. Le scrutin présidentiel est prévu en fin d’année. L’ambassadeur de la France, Arnaud Guillois, rappelait lors d’une conférence à la Résidence de France en début de semaine, qu’environ 100 000 ressortissants malagasy sont installés en  France, ce qui constitue le plus gros contingent malagasy à l’étranger.
L.A.


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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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