Publié dans Politique

Vanille - Les fossoyeurs de la filière démasqués !

Publié le jeudi, 26 janvier 2023

Officiellement, 150 tonnes de vanille ont été exportées par Madagascar. Mais il fallait être naïf pour se dire que toute la production exportée s'est faite dans les règles de l'art. Certains acteurs sans vergogne continuent de couler sciemment la filière, malgré les efforts entrepris par le Gouvernement.

Dura lex sed lex, mais certains s'entêtent 

Le Gouvernement a fixé le prix du kilo de vanille à un taux plancher de 250 USD, afin de protéger l'intérêt des producteurs et des collecteurs malagasy. Une rencontre avec les principaux acteurs internationaux de la filière a même eu lieu à Paris au mois de juin pour mettre les choses au clair et sceller les règles du jeu dans le marbre.

Malgré toutes ces mesures prises par le ministère du l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, certains s'entêtent à braver les lois en vigueur.

Certaines entreprises prêtes à tout pour contourner la loi

On sait que certaines entreprises ont recours à des procédés peu catholiques pour écouler leur stock en dessous du prix plancher établi. Chez NR MADA ou encore CTAA par exemple, nos sources indiquent que les transactions se font en devises ou par rétrocessions en produits.

Si, dans son article du 25 janvier, RFI parle d'un bras de fer autour de la filière, elle se garde bien de citer SUN RESOURCES, une agence sise à Toamasina pour le compte d'entreprises à Dubaï, qui propose de la vanille de grade 1 certifié bio à 170 USD, livrable dans des ports à Hambourg ou Rotterdam.

Le label « Vanille de Madagascar » usurpé

L'autre pratique, encore plus honteuse, c'est de faire passer de la vanille d'autres provenances pour de la vanille de Madagascar. L'entreprise DEMONCHY par exemple, s'est approvisionnée de dizaines de tonnes en Indonésie et en Ouganda, à seulement 120 voire 90 USD le kilo. Dans quel but ? Pour les mélanger à leur stock et les vendre sous le label « Vanille de Madagascar ». 

Des pratiques mafieuses qui détruisent la filière

Quand une stratégie nationale a pour but l'objectif de défendre les intérêts des acteurs locaux dont les producteurs, préparateurs et collecteurs, certains ne s'offusquent pas de trahir leurs compatriotes pour se remplir les poches. Allez leur expliquer ce que c'est qu'être « ethic-compliant », lorsque l'intérêt commun ne leur inspire rien.

C'est donc de manière éhontée que certaines entités comme The Vanilla Trade Company proposent sur Facebook des services totalement illégaux : location d'agrément, exportation sous-main. Qui se cache derrière ces pratiques mafieuses ? Aux autorités compétentes de s'autosaisir pour le découvrir.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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