Publié dans Politique

Ville de Moramanga - Parfum d’abus de fonction et de corruption

Publié le vendredi, 27 janvier 2023


Le fait fâche. Les agissements de l’exécutif à la Mairie de Moramanga agacent. Des actes à l’encontre de la loi sont commis au vu et au su de tous. Les dernières occurrences qui interpellent la vigilance concernent les patrimoines de la Commune urbaine. Des travaux pour le compte de particuliers sont en cours sur des espaces urbains sous l’autorité de l’administration municipale.
C’est le cas à juste titre des constructions sur des parcelles sur l’aire du stade municipal. Les autorités municipales et le service de l’aménagement du territoire y ont donné leur aval à lire les mentions portées à la connaissance du public. Les propriétaires des maisons en construction semblent bénéficier d’une « assurance », à voir les réalités sur le terrain.
Curieusement, les donneurs de permis et les constructeurs semblent s’être mis d’accord au préalable. Ils ont choisi de démarrer leurs projets ensemble comme s’il s’agissait de stratégie pour eux de faire valoir l’adage « l’union fait la force » en cette veille de période électorale. L’on serait en face d’un jeu de combine planifié en catimini si tel était réellement le cas.
L’on s’interroge sur le bien-fondé juridique des permis de construire délivrés sachant que les parcelles en question sont classées propriétés privées de l’Etat comme c’est aussi la situation des espaces aux alentours des locaux de la Mairie qui sont envahis par des constructions a priori illicites.
Les observateurs suspectent des faits d’abus de fonction et de corruption derrière les décisions municipales. D’aucuns en sont donc venus à l’idée de saisir les organes de lutte contre la corruption afin qu’ils ouvrent une enquête. En effet, l’anarchie et le laisser-aller règnent dans la capitale bezanozano.
La deuxième plus grande ville de la Région Alaotra-Mangoro n’a pas de maire élu. Le vote en faveur d’un candidat TIM à l’issue des municipales du 29 octobre 2019 était annulé. Une nouvelle élection aurait dû être organisée en 2020. Mais la pandémie en a décidé autrement. De ce fait, l’ancien maire qui n’était pas candidat a été maintenu à sa fonction.
M.R.

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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