Publié dans Politique

Îles Eparses  - Le SECES écarte toute idée de cogestion 

Publié le lundi, 30 janvier 2023

Le Syndicat des enseignants-chercheurs et des chercheurs-enseignants (SECES) affirme également son opposition à toute idée tendant vers une éventuelle cogestion des îles Eparses. C'est l'une des résolutions prises lors du conseil national qui s'est tenu les 26 et 27 janvier derniers à l'Université de Toamasina. « Madagascar est un pays indépendant, nous devons donc tous être unis et unis pour exiger la rétrocession, sans condition et sans délai, des îles malgaches (Juan de Nova, Bassas da India, Tromelin, Europa, Les Glorieuses) occupées par l'ennemi national.

Nous, Malgaches, n'avons pas besoin de renoncer à nos droits », martèle le Syndicat dans sa résolution. Lors d'une rencontre avec la presse, quelques jours avant le conseil national, l'ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, a réaffirmé l'existence d'un désaccord entre les deux pays au sujet des îles Eparses. Evitant de parler de cogestion, la France souhaite et est prête à discuter, « d'un développement en commun avec Madagascar sur ces îles », devait souligner le diplomate, évoquant d'ailleurs l'existence de nombreux sujets sur lesquels les deux pays peuvent  coopérer tels que le domaine scientifique, de la recherche, de la biodiversité et la sécurité maritime.

Une question de souveraineté 

Les autorités malgaches revendiquent, pour leur part, à chaque prise de parole, le retour plein et entier de sa souveraineté sur ces îles situées dans le Canal du Mozambique. Le ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Richard Léon Rakotonirina devait d'ailleurs réaffirmer cette position malgache lors de sa prise de fonction. Le second round des négociations dans le cadre de la commission mixte sur les îles Eparses doit avoir lieu cette année. La détermination de la date de cette rencontre fera partie des premières tâches du nouveau ministre des Affaires étrangères qui sera nommé. Cette commission mixte ne s'est réunie qu'une fois en novembre 2019 à Madagascar. Une seconde rencontre était prévue se tenir dans la foulée mais n'a pu de tenir pour cause de Covid-19. Une réunion était convenue  à la fin de 2022 à Paris pour la deuxième session de cette commission mixte.

 

La Rédaction  

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Editorial

  • Souverainisme !
    Le vent souverainiste souffle sur le continent noir, à travers des anciennes colonies françaises. Après les secousses des mouvements indépendantistes des années 50, 60 et 70, le temps des « putschs des colonels », place aux revendications fortement teintées de souverainisme. Des gestes aisément compréhensibles sinon légitimes en réponse à la récurrente attitude controversée du colonisateur qui, dans les faits, voulait à tout prix maintenir dans le sillage colonial voire du néo-colonialisme les Etats supposés être indépendants. Dans certains cas, garder sciemment une partie du territoire libéré du joug colonial dans le giron territorial de l’ancienne puissance coloniale. D’autres formes de mouvement souverainiste apparaissent aussi : le souverainisme alimentaire et financier.

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