Nous, Malgaches, n'avons pas besoin de renoncer à nos droits », martèle le Syndicat dans sa résolution. Lors d'une rencontre avec la presse, quelques jours avant le conseil national, l'ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, a réaffirmé l'existence d'un désaccord entre les deux pays au sujet des îles Eparses. Evitant de parler de cogestion, la France souhaite et est prête à discuter, « d'un développement en commun avec Madagascar sur ces îles », devait souligner le diplomate, évoquant d'ailleurs l'existence de nombreux sujets sur lesquels les deux pays peuvent coopérer tels que le domaine scientifique, de la recherche, de la biodiversité et la sécurité maritime.
Une question de souveraineté
Les autorités malgaches revendiquent, pour leur part, à chaque prise de parole, le retour plein et entier de sa souveraineté sur ces îles situées dans le Canal du Mozambique. Le ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Richard Léon Rakotonirina devait d'ailleurs réaffirmer cette position malgache lors de sa prise de fonction. Le second round des négociations dans le cadre de la commission mixte sur les îles Eparses doit avoir lieu cette année. La détermination de la date de cette rencontre fera partie des premières tâches du nouveau ministre des Affaires étrangères qui sera nommé. Cette commission mixte ne s'est réunie qu'une fois en novembre 2019 à Madagascar. Une seconde rencontre était prévue se tenir dans la foulée mais n'a pu de tenir pour cause de Covid-19. Une réunion était convenue à la fin de 2022 à Paris pour la deuxième session de cette commission mixte.
La Rédaction