Publié dans Politique

Jeux des îles 2023 - La Réunion et l’île Maurice étudient un plan « B »

Publié le dimanche, 12 février 2023

Inquiétude. Des pays participants aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) s’interrogent sur la tenue ou non de cet évènement sportif de la région indianocéanique cette année à Madagascar. Une inquiétude renforcée par les articles de la presse locale qui fait le constat de l’immobilisme des autorités sportives à savoir le ministère, le comité olympique et les fédérations nationales concernées. Bien que l’annonce d’un départ imminent d’une soixantaine d’athlètes pour un stage de perfectionnement à l’étranger en vue des JIOI ne parvienne pas à lever les doutes.

D’après les propos du président du Comité olympique mauricien, Philippe Hao Thyn Voon, lus dans la presse mauricienne, celui-ci a eu récemment une rencontre avec un responsable sportif de l’île de la Réunion. Il a été évoqué à cette entrevue les JIOI et les deux parties ont partagé leurs inquiétudes. Une lettre commune envoyée  au Comité olympique malagasy (COM) par les Seychelles, la Réunion et l’ile Maurice sur la tenue  ou non dans quelques mois des JIOI 2023 à Madagascar. Ils attendent une réponse claire du COM et des autorités malagasy dans les 10 jours. Une seconde visite des membres du CIJ (Conseil international des jeux) est prévue au mois d’avril pour constater l’avancement des travaux de construction ou de réhabilitation des sites d’hébergement des délégations sportives composées de 4 000 membres.

En attendant cette visite et la réponse des autorités malagasy de la lettre envoyée, l’île Maurice et La Réunion évoquent un plan B. Il s’agit d’éparpiller cet évènement sportif quadriennal dans deux ou trois îles qui pourraient accueillir autant de disciplines. Un concept utilisé aux Jeux de la CJSOI à copier pour les JIOI au cas où Madagascar se retirerait de l’organisation ou que cette dernière lui soit retirée par le CIJ… Dans ce cas extrême, le nombre des disciplines à concourir aux JIOI 2023 sera considérablement réduit  à moins que tous les pays membres, y compris Madagascar, consentent à héberger des compétitions. Le plan B évoqué par les responsables mauriciens et réunionnais lors de leur rencontre ne propose en effet que leur pays respectif pour accueillir quatre disciplines contre deux pour les Seychelles. Soit 10 disciplines contre…les 23 proposées par Madagascar.

Une idée pour sauver la 11e édition des JIOI qui, selon le 1er responsable olympique de l’ile Maurice, ne peut pas être reportée en 2024, une année olympique. …Les yeux des athlètes et responsables sportifs de la région de l’océan Indien tournent vers les autorités malagasy et attendent impatiemment des signaux de leur part pour les assurer de la tenue des JIOI à la période convenue.

 

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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