Publié dans Politique

Faux témoignage et dénonciation abusive - 30 mois d’emprisonnement ferme pour Rolly Mercia

Publié le mardi, 14 février 2023

 Après que Mamy Ravatomanga eut porté plainte contre Harry Laurent Rahajason, alias Rolly Mercia, accusé de faux témoignage, dénonciation abusive, propagation de fausses nouvelles et d’incitation à la haine, le procès a eu lieu la semaine dernière. La Justice a  prononcé le verdict hier en condamnant Rolly Mercia à une peine de 30 mois de prison ferme laquelle est assortie d’une amende de 2 millions d’ariary. Un mandat de dépôt à l’audience lui a été délivré.  Même peine également pour son complice, Raphaël Albaladejo, qui n’est autre que l’ancien directeur de la société SAMADA. Celui-ci, qui se trouverait à l’étranger, a été frappé d’un mandat d’arrêt.  

Le deuxième co-accusé de Rolly Mercia est Voahangy  Randriamanana, l’épouse de l’ancien Président H.Rajaonarimampianina. La Justice a condamné l’ex-première Dame à un an d’emprisonnement avec sursis et à un paiement de 1.000.000 ariary d’amende. 

Dans sa déposition auprès des Forces de l’ordre, Rolly Mercia a désigné Raphaël Albaladejo et Voahangy Randriamanana  comme ceux qui l’ont incité à effectuer le faux témoignage auprès du parquet national financier.

Le cas de R. Albaladejo mérite l’attention. La société qu’il a dirigée s’est abstenue de verser plus de 38 milliards d’ariary d’impôts et de taxes dans les caisses de l’Etat. Et cette évasion fiscale d’envergure datait de 2014, année où la société a démarré ses activités sur le territoire national. Plus d’un estiment qu’une telle effronterie ne peut s’expliquer que par une collusion avec des barons du régime sortant de Hery Rajaonarimampianina.  De toute façon, c’est ce qui serait sans doute la source de l’Interdiction de sortie du territoire (IST) prise par les autorités actuelles à l’encontre  de certaines têtes de la SAMADA. 

Ce faux témoignage de Rolly Mercia auprès du parquet national financier de Paris a porté atteinte, selon Mamy Ravatomanga, à son image, et lui a causé d’importants préjudices sur le plan économique.  

Purgeant déjà une peine de 44 mois pour troubles à l’ordre public, Rolly Mercia voit , du coup, sa peine s’allonger suite à ce verdict d’hier, et toujours concernant ce procès. 

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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