Publié dans Politique

Réhabilitation des rues d'Antananarivo - Dans l'attente du calendrier du ministère des Travaux publics

Publié le vendredi, 03 mars 2023

Antananarivo a mal à ses routes. Exceptées quelques artères du centre-ville d'Antananarivo (et encore !), l'état de la route est déplorable. La saison des pluies actuelle a d'ailleurs mis à nu l'état lamentable et désastreux de l'infrastructure routière, manifestement dégradée par les pluies torrentielles. De nombreux axes sont pratiquement impraticables. La circulation est rendue difficile voire impossible dans cette situation. L'état catastrophique de certaines portions de routes d'Antananarivo est à l'origine de la multiplication des embouteillages aperçus ces dernières semaines. Idem pour les dégâts causés  aux véhicules.

L'exemple le plus criard se trouve sur la sortie du tunnel d'Ambohidahy vers la montée en direction Ambohijatovo où un nid de poule géant trône au beau milieu de la route. Sur ce même axe, la route au niveau du rond-point d'Ambohijatovo ou celle à Andohan'Analakely en face du camp militaire ne sont guère plus reluisantes, occasionnant de longs embouteillages du côté d'Anosy. Les images des routes du côté des 67Ha et d'Ankasina gorgées d'eau inondent également les réseaux sociaux. 

Cette situation est intenable. Du simple usager de la route jusqu'au Président de la République Andry Rajoelina, tout le monde en est conscient. Raison pour laquelle ce dernier, justement, a insisté lors du premier Conseil des ministres post-remaniement, sur l'établissement d'un planning pour les travaux d'urgence à effectuer sur les routes nationales. Ce calendrier va tenir compte du début des travaux et de leur fin. Le planning devait être présenté cette semaine. Outre les routes au niveau des capitales de province qui devront être achevées bien avant le mois de juin, la réhabilitation des rues de la Capitale a été mentionnée spécialement par le Chef de l'Etat comme parmi les travaux urgents à faire dans les délais impartis. Le calendrier du ministère des Travaux publics est ainsi attendu par l'opinion qui espère enfin sortir la tête de l'eau. L'amélioration de l'infrastructure routière de la Capitale est plus que jamais une urgence.

 

 L.A.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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